1. Christine VI : Midlife Crisis (8)


    Datte: 25/04/2019, Catégories: Hétéro

    Je considère ainsi le mercredi 6 février comme mon premier jour d’homme désormais seul et, durant la pause matinale avec mes collègues, je me laisse aller à observer différemment les femmes présentes dans notre petite cafétéria. Je constate qu’en dehors du travail, je ne fréquente quasiment aucune femme qui n’est pas une amie de notre couple. Quand bien même je passerais volontiers un moment coquin avec certaines d’entre elles - Serena, par exemple, m’a toujours attirée - je dois absolument y renoncer. Je me remets la tête dans le bon sens dans mon travail également. Le contrat de Mélissa a été prolongé de deux mois, jusqu’à fin mars. La masse de travail est en effet bien plus importante que prévue et mes nouvelles responsabilités m’empêchent d’aider les collègues qui doivent reprendre mes tâches précédentes. Pendant plusieurs jours, je mets ainsi les bouchées doubles pour rattraper un peu du retard accumulé à cause de mes soucis privés. Le mercredi 13 février, dans la soirée, je demande à Christine : — C’est la Saint-Valentin demain. — Oui. Et ? — On fait quelque chose ? — Non, on ne fait rien. Ça ne serait pas logique. Pas de cadeau non plus. J’insiste : — Rien du tout ? — Florent, nous ne sommes plus ensemble. Plus du tout. Considère vraiment que je ne suis plus ta femme, car je ne te considère plus comme mon mari. Là-dessus, elle se lève et va se coucher. Je viens de prendre une belle claque. J’aurais dû m’y attendre, mais j’en reste sans voix. Deux jours plus tard, je ...
    ... suis à mon bureau à 7h et Mélissa y entre un quart d’heure après. Je suis surpris de la voir si tôt au travail. Elle me pose diverses questions sur mes anciennes responsabilités. Alors qu’elle va quitter le bureau, je lui demande : — Tu es matinale aujourd’hui. Et bien réveillée. — Si c’est pour me faire remarquer que je n’ai pas fêté la Saint-Valentin, laisse-moi te dire que c’est parfaitement con ! — Je n’ai rien dit de cela et qui plus est, je n’ai rien fait non plus. — Arrête. — On fait une pause. J’ai dû dire ces quatre mots avec un ton particulier, car Mélissa se calme immédiatement. — Tu rigoles, n’est-ce pas ? — Pas du tout, Mélissa. — Je suis vraiment désolée, Florent. Sincèrement. J’espère que ça va s’arranger pour vous. — En gros, on ne veut plus d’efforts l’un envers l’autre, ça crée des tensions. On a tout mis à plat et on a pris cette décision. — Ce genre de pause, c’est la merde… — Je sais. Écoute, Mel, il faut que j’avance, là. Si tu veux, on mange ensemble à midi. — Pourquoi pas. A midi, Mélissa et moi allons manger une pizza et je lui en raconte un peu plus sur mes problèmes de couple, les hauts et la lente dégradation de notre relation. Elle m’écoute, sans me juger. Je suis très surpris ensuite qu’elle me parle d’elle et de sa relation avec son ex. J’apprends qu’il avait huit ans de plus qu’elle. Leur relation avait été magnifique durant dix ans avant de se dégrader. Ils ne voulaient pas se marier, mais pensaient alors faire un enfant. C’est à ce moment-là ...
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