1. Christine VI : Midlife Crisis (8)


    Datte: 25/04/2019, Catégories: Hétéro

    ... qu’il a commencé à sortir plus souvent. Et de moins en moins avec elle. Puis il était devenu distant, hautain, désagréable. Sa meilleure amie avait dit à Mélissa de se méfier. Il la traitait mal, même en public. Mais Mélissa refusait de voir la vérité. La dernière année avait été abominable, entre brimades, reproches constants et humiliations. Le stade suivant aurait été les coups, mais il était parti avant. "Un coup de massue". Un samedi matin de juin, il lui avait dit qu’il s’en allait, que c’était fini. Tout s’était effondré. Depuis, Mélissa tentait de se reconstruire. Pour la première fois, je vois l’émotion sur son visage. C’est court, un instant, avant qu’elle ne se reprenne. — C’était un connard et je suis bien contente d’en être débarrassée. J’invite Mélissa et en sortant du restaurant, je lui dis en riant : — Voilà pour ma Saint-Valentin 2019 ! — Une pizza à midi ? Pfff, c’est nul. Je ris. — Ah bon ? Alors je passe te prendre à quelle heure ce soir pour vraiment fêter ? Elle rit. — T’es con ! — Oh ! Tu refuses une invitation en tête à tête dans un restaurant gastronomique avec un homme charmant ? — Qui t’as dit que je te trouvais charmant ? Ok, elle souriait légèrement, mais cette réplique glaçante me coupe la chique. Nous reprenons la voiture et revenons au travail. J’oublie ces derniers mots en me plongeant dans mes tâches. Sur le coup de 17h15, la messagerie tinte. Mélissa : "Si ta proposition tient toujours, je peux être prête pour 19h30" "Je t’attendrai en bas ...
    ... de chez toi" "Ok, à toute à l’heure" Cette fille est vraiment étrange, quel caractère ! Je rentre chez moi, heureux. J’annonce ma sortie à Christine qui ne répond rien, sauf "Ok". A 19h25, je suis en bas de chez Mélissa. Elle arrive un quart d’heure plus tard. A travers son manteau entrouvert, je constate qu’elle porte la même tenue que le 24 décembre au travail, à savoir la jupe noire et le top rouge. Joliment maquillée, un peu essoufflée, elle entre dans la voiture : — Désolée pour ma tenue. Tu la connais déjà mais c’est celle qui convenait le mieux pour ce soir. Je ne réponds rien. Au restaurant, nous parlons du boulot où Mélissa espère rester au terme de son contrat à durée déterminée, puis des relations homme-femme et de leur complexité. Au dessert, en riant, je lui dis qu’elle ne doit pas se méprendre sur le dîner de ce soir. Elle rit, mais ajoute : — Merci pour cette précision sur notre relation. Mais une question : t’as envie de me baiser quand même ? Elle pense me déstabiliser mais je m’attendais à ce genre de réplique. Je ris pour me donner le temps de répondre : — Sans aucun doute. Mélissa lève son verre : — Alors santé ! Nous éclatons de rire. Nous allons ensuite boire un verre dans un bar à proximité du restaurant. Mélissa baille à deux reprises et je la raccompagne. Je m’arrête devant chez elle. — Gare-toi là, putain ! Tu vas quand même monter voir mon appart, non ? Je ris. Quelques minutes plus tard, j’entre dans le petit appartement situé dans les combles de ...