1. Christine VI : Midlife Crisis (8)


    Datte: 25/04/2019, Catégories: Hétéro

    ... l’immeuble. Adorable est le mot qui me vient en premier à la bouche, tant il est décoré avec soin et goût. Une vaste pièce où se trouvent un coin cuisine avec une table près de l’entrée, puis une partie salon, et au fond, des armoires. A gauche, deux portes coulissantes : la salle de bains et… la chambre. Ou plutôt, le lit, qui emplit toute une pièce minuscule de deux mètres sur trois sans fenêtre. Je ris : — Il ne faut pas être claustro’ pour dormir là ! — Si le lit est là, c’est pas pour rien ! Sa réponse me chauffe un peu les oreilles. Elle revient dans le salon, sort une bouteille de rhum et en verse dans deux verres. — Bah, expliques-moi alors ! — De un, on ne voulait pas du lit dans la pièce de vie. De deux, mon ex était acrophobe. uagurrtk — C’est quoi ça ? — Il avait peur du vide et derrière les armoires, c’est une baie vitrée sans parapet, sans rien. — Quoi ? Le fond de l’appartement est vitré et vous avez tout condamné ? — Tout le fond, oui, vitré de haut en bas. Une vue incroyable, plein ouest… si elle existait. Avant de prendre place sur le canapé, je regarde les armoires mais je n’arrive pas à imaginer. — Et maintenant qu’il est parti ? — J’ai pas le courage. Nous trinquons. — Tu n’as pas le courage, mais tu as bien une idée, non ? — J’y ai pensé, oui. Sortir le lit de la chambre, y mettre les armoires. Mais où mettre le lit ? Il prendrait beaucoup de place dans la pièce. J’ai mesuré. Ce n’est pas si grand. J’ai soudain une idée qui me passe par la tête. Il ...
    ... faut que je passe un coup de fil mais il est un peu tard. Je souris et dis à Mélissa : — J’ai peut-être un truc pour toi. Il faut que je vois. — Quel genre ? — Je ne veux pas te dire pour ne pas te faire de faux espoirs. Mais ça pourrait être pas mal du tout. — Bah, c’est malin, tu me donnes envie de savoir maintenant. Allez, dis-moi. — Non, noooon ! Je ris et je sais que ça agace Mel. Elle me tape doucement. J’attrape son bras. Elle tente de me frapper avec l’autre. Je bloque aussi et j’essaye de riposter par une petit gifle. Mélissa se recule, cherche à me donner un coup de poing sur l’épaule mais je pare. On dirait deux enfants. Alors que je réessaye de la gifler, elle évite, je perds un peu l’équilibre et ma main touche sa poitrine. Elle réagit avec le sourire : — Héééééé ! Mais ne te gênes pas surtout ! J’éclate de rire. — Pas du tout, non ! — Ne t’avise pas de recommencer ou tu auras à faire à moi. Je ris. — Ça fait deux minutes qui tu essayes de me frapper, en vain. — Rigoles seulement. Tu verras. Je la regarde. Elle prend son verre, boit une gorgée et le repose. Alors qu’elle se réinstalle confortablement dans le canapé, je pose ma main sur sa poitrine avant de l’enlever. Elle ne réagit pas. Je vais alors récidiver quand Mélissa, tel un chat, attrape ma main et me saute littéralement dessus. Dans la précipitation, son genou gauche me défonce les côtes tandis que le droit écrase ma cuisse. J’ai le fou-rire, j’ai mal, je suis incapable de me défendre. Je n’en ai de toute ...