Le club des nymphes - tome II (24)
Datte: 26/04/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
... m’attende à tomber sur des filles comme elle, étant inscrit dans un lycée privé catholique. — On peut se voir ce soir ? Pour fêter ton anniversaire tous les deux. — Non, je ne peux pas ce soir, j’ai mes devoirs à faire. Une autre fois peut-être… — Allez, insisté-je. Demain soir c’est les vacances et tu pars dans ta famille. On ne se verra pas pendant deux semaines : il n’y a donc plus que ce soir. Tu feras tes devoirs pendant les vacances. — Je te rappelle que ma famille n’est pas aussi blindée que la tienne et qu’il faut donc que je bosse pendant les vacances. Je n’aurai pas le temps pour mes devoirs ; je dois donc les faire d’avance. Sa pureté et son sérieux sont deux qualités que j’apprécie énormément chez elle, mais parfois j’aimerais trouver le bouton off pour les mettre en pause, pour qu’elle se lâche. Je n’insiste pas plus, sachant que ça ne sert à rien avec elle : quand elle a pris une décision, personne ne peut la faire changer d’avis. Le soir, seul dans ma chambre, je tourne en rond. Je n’arrête pas de penser à elle. J’aimerais tellement être à ses côtés pour fêter son anniversaire en amoureux… Je peste ! Ah, c’est horrible ! Je l’ai tellement dans la peau, je n’arrive à me concentrer sur rien d’autre. Je lui envoie un SMS pour lui dire que je pense à elle, que je l’aime, et je lui souhaite bon courage pour ses devoirs. Toujours pas de réponse après plusieurs minutes. Elle doit encore avoir posé son portable dans un coin. Ah, j’ai horreur qu’elle fasse ça ! Encore ...
... demain et je vais passer deux semaines loin d’elle. Quelle déprime ! Et dire que je pourrais être avec elle en ce moment, mais elle s’entête à vouloir faire ses devoirs. « Quel gâchis de temps ! Et si… » réalisé-je soudain. Oui, ça me paraît une bonne idée. Si je l’aidais pour ses devoirs, je pourrais profiter de sa présence et me montrer serviable en même temps. Je préviens mon père que je sors et appelle un taxi. La nuit a déjà posé son voile dehors. Il fait frais aussi, alors je me les caille en attendant le taxi. Le voilà enfin. Je monte et lui donne l’adresse du lycée. Nous partons. Ses parents habitant trop loin, elle loge à l’internat dans une chambre du premier étage qu’elle partage avec son amie Élise. Je m’introduis doucement dans l’enceinte de l’école en faisant attention de ne pas me faire repérer. J’avance vers l’internat des filles. Il y a encore de la lumière à la fenêtre de sa chambre. Ouf, elle n’est pas encore couchée ; ça m’aurait emmerdé d’être venu pour rien. Être en bas de sa fenêtre m’évoque la fameuse scène du balcon de Roméo et Juliette. J’espère qu’elle trouvera la situation aussi romantique que moi… Une gouttière passe juste à côté de son balcon ; je m’en sers pour escalader. La lumière de la pièce me permet de voir à travers les rideaux tout ce qui se passe à l’intérieur sans être vu, et là, mon monde s’écroule ! Les larmes me viennent aux yeux. La rage et le désespoir me gagnent. Elle n’est pas en train de faire ses devoirs : elle et sa colocataire ...