Mise en scène - Histoires de Sexe

Mise en scène

... » Il a fallu que je lui dise. Tout se passe comme si les deux personnalités qui semblent m’habiter se disputent le pouvoir d’orienter les évènements. — « Vous comprenez à quel point cet aveu change beaucoup de choses, Victoria ? »— « Vous allez me dire que je n’ai que ce que je mérite ? »— « Demain, vous irez chez votre propriétaire, en rentrant de votre travail. Mais vous n’accepterez pas la fessée. Vous lui demanderez ce qu’il veut en échange, sans rien proposer, ce sera lui qui imposera. »— « Demain soir, Michel passe me voir. »— « Alors vous vous arrangerez pour que la séance chez votre propriétaire ne soit pas trop longue. »— « Il me l’a dit, ce qu’il voulait. Il veut me voir nue ! Il commence déjà à laisser traîner ses mains. »— « Vous serez docile et obéissante ! »— « Mais ne trichez pas en lui suggérant ce qu’il pourrait me demander ! »— « Bonsoir. Nous avons rendez-vous dimanche soir à 22h. » Servigo a quitté le chat ; ping time out ! Avant de me coucher, j’ai déchiré le chèque ! Monsieur Roger doit passer ses fins d’après midi à guetter mon retour par la fenêtre. Je le trouve à nouveau sur le pas de sa porte. — « Bonjour, mademoiselle Montès. »— « Bonjour, monsieur, je peux entrer ? » Nous voilà dans le salon, nous sommes au centre de la pièce face à face. Il a la mine avenante des gens certains de leur succès. — « Vous avez passé une bonne journée ? »— « Je préfère vous prévenir que je n’ai pas beaucoup de temps devant moi. »— « Bien, vous voulez que nous ...

... passions sur le canapé tout de suite ? » J’hésite un instant, je ne sais pas trop comment lui dire. Puis, je commence par autre chose : — « Je ne vous paierai pas mon loyer ce mois ci. »— « Très bien, ce n’est pas grave. »— « Mais je ne voudrais pas être obligée de venir tous les jours. »— « Bien, très bien ! Je suis désolé de ne pas pouvoir vous recevoir tous les jours, mais je comprends très bien que cette astreinte vous ennuie. C’est donc que vous avez réfléchi à ma proposition d’hier soir. »— « Je ne veux pas être fessée ! »— « Oh, chère enfant, je vous fesserai pourtant de temps en temps, car vous avez un fessier qui s’y prête parfaitement ! » Il m’adresse un sourire, comme quelqu’un qui vient de faire un bon mot et qui s’attend à ce que je me montre complice. Devant mon mutisme, il change de ton : — « Déshabillez-vous ! » Je me sens gauche tout à coup. Je tourne sur moi-même à la recherche d’un endroit où poser mes affaires. Je m’approche de la table de la salle à manger, j’y dépose mon sac à main. Puis je retire ma veste que je dispose soigneusement sur le dos d’une chaise. Un coup d’œil à mon hôte, il s’est adossé au mur près de la table il m’observe sans mot dire. Je me débarrasse de mes vêtements que je plie sur le dossier de la chaise. Je suis en sous-vêtements, pieds nus. Il ne dit rien, ne fait aucun mouvement. Je dégrafe mon soutien-gorge, je vois ses prunelles s’allumer lorsque mes seins apparaissent. Puis je me penche en avant pour retirer ma culotte. Je suis ...