1. Oser rencontrer la frivolité


    Datte: 01/05/2019, Catégories: magasin, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme nonéro, couple,

    ... et systématiquement retouchées par l’outil informatique ; mais plutôt celui de la femme idéale à ses yeux, une femme qui sait charmer, inciter et attiser les convoitises d’un homme en permanence hanté par les secrets de corps pas toujours bien gardés. C’est une passion qu’il cache et qu’il domine assez bien. Les autres n’ont pas besoin d’en connaître plus sur cette facette, somme toute parfaitement dans les normes de sa personnalité. Même son épouse, qui sait pourtant lire en lui presque sans se tromper, n’en possède pas toutes les clés. En outre, sa peur de paraître ridicule au reste de son entourage fait qu’il cache au mieux ce travers. Cette « manie douce », il la vit seul. Il a toutefois essayé d’initier son épouse à sa passion de ces petits morceaux de tissu, mais pour le moment il n’a pas été très persuasif, s’attirant plutôt des reproches. Pour lui, il s’agit pourtant d’une mise en valeur du corps féminin. Elle, souvent agressive devant son insistance, justifie ses refus en invoquant avant tout des raisons de confort, ce qu’il accepte à contrecœur, ne la croyant pas trop. Pourtant, leurs deux ou trois expériences en la matière avaient décuplé leur désir et amélioré de façon notable la qualité de leurs préliminaires. Mais, elle ne semblait l’avoir suivi que par simple soumission alors qu’il la croyait tout à fait précéder et deviner ses propres intentions. Elle préférait calmer les ardeurs pesantes de Frédéric en mettant de côté sa pudeur naturelle, dont elle cherchait ...
    ... cependant à se dégager. Peut-être n’est-ce pas encore le moment, ou il lui faudrait certainement mieux présenter les envies très coquines qui l’assaillent en permanence, se montrer moins pressé, moins gourmand. Mais, lorsqu’il réfléchit à leur situation, à cette incompréhension légère qui parfois les éloigne l’un de l’autre, il conclut qu’il manque de tact et qu’en réalité il ne comprend rien à la vie intime de sa partenaire. Puis en fait, pour Frédéric dès que l’un de ses fantasmes commence à prendre corps, il perd aussitôt de sa saveur, en un mot de son charme et de cet incroyable pouvoir de magnifier les actes charnels. Combien de fois n’a-t-il pas fait marche arrière pour retrouver le côté magique, qui s’effondre soudainement au moindre soupçon de concrétisation ? Pourtant ! ! ! Seul pour quelques jours au moment des vacances scolaires, ce qu’il a échafaudé maintes et maintes fois est venu à nouveau s’emparer de ses pensées de célibataire provisoire, jusqu’à en constituer l’unique but, enfin presque, lorsqu’il quitte son travail et qu’il se retrouve en quelques minutes à peine dans son appartement, sans le plus insignifiant signe de vie, et qu’il se précipite alors sur tout objet capable de raviver encore plus fortement son attrait pour la lingerie. Libéré de la présence culpabilisante de son épouse, il va enfin avoir le temps et surtout le courage de franchir la porte de cette boutique si intéressante à ses yeux. Le motif en est tout trouvé. L’autre soir, juste avant le ...
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