Je remplace ma soeur
Datte: 22/06/2017,
Catégories:
f,
fh,
jeunes,
inconnu,
odeurs,
Oral
pénétratio,
Il a fait irruption dans ma chambre, un gros pistolet dans la main droite. — Salope ! a-t-il craché. Puis il m’a regardée, les sourcils froncés. — Ah merde, c’est pas elle. Mais tu lui ressembles. En blonde. Tu es sa sœur ?— Je suis en effet la sœur de Delphine, si c’est ça que tu veux savoir.— Et elle est où, Delphine ?— Ça… Je n’allais pas le lui dire, à ce furieux. Surtout qu’elle n’était pas bien loin. Il ne fallait surtout pas qu’il la voie, il était capable de les tuer tous les deux, puisqu’elle était avec Sébastien. Il fallait le calmer. Gagner du temps. Si je le chasse, ai-je pensé, il est capable de la chercher dans les chambres voisines, il doit se dire qu’elle y est peut-être. — Assieds-toi, Mathieu. Et pose donc ton pistolet sur la table.— Tu connais mon nom ?— Tu ne peux être que Mathieu. Delphine m’a parlé de toi.— Elle m’a largué comme une vieille chaussette… Qu’est-ce que tu fous dans son lit ?— Je la remplace. Je suis ici depuis quinze jours.— Moi, j’étais en stage. Elle m’a viré par un simple SMS. Je savais. Elle m’avait raconté. Elle n’avait rien à lui reprocher, au contraire, même. Il la fatiguait ! Il bandait, mais n’éjaculait pas, enfin pas toujours, alors ça durait, ça durait… Elle, quand elle avait joui deux ou trois fois de suite, ça lui suffisait amplement. Et surtout, elle avait flirté avec Sébastien, qui occupait une chambre voisine. Ils avaient couché ensemble, en profitant de l’absence de Mathieu. Mignon, Sébastien ! Et elle avait envie de ...
... changement, ma sœur. Elle avait toujours été beaucoup plus délurée que moi. Elle avait déjà trompé le pauvre Mathieu à plusieurs reprises, mais il l’avait ignoré. Elle me tenait au courant de ses aventures, et me conseillait de l’imiter, pour ne pas finir vieille fille, comme elle disait. Je lui répondais que j’attendais d’être vraiment amoureuse. Elle répliquait que si je n’y mettais pas un peu du mien, aucun garçon ne ferait attention à moi. C’était faux. Certains m’avaient draguée. Mais ça ne s’était pas bien passé, à chaque fois. Des égoïstes, gentils avant, infects après. L’amour sans amour ne m’intéressait pas. Quand elle m’a dit qu’elle voulait rompre avec Mathieu, je lui ai soufflé un texte : J’avais lu ça quelque part, je trouvais que c’était poétique. Delphine avait contesté : — Mais je crois bien qu’il m’aime, lui. Il est sentimental. Et même moi, je l’aime encore, un peu. Mais j’aime surtout Sébastien.— Comment peux-tu aimer deux garçons à la fois ?— C’est comme ça, ma vieille. Je me suis installée dans la chambre de Sébastien. Alors il faut bien que j’avertisse Mathieu. Je lui envoie un SMS, je lui dis que j’ai quelqu’un d’autre, tout simplement, et qu’il est inutile qu’il insiste.— Comme tu es méchante avec lui !— C’est comme ça. Il s’y fera bien, va… Puisque je libère ma chambre, tu la veux ?— Bien sûr, ça me rapprochera de la fac.— Eh bien, installe-toi. On sera voisines. C’était une ancienne chambre de bonne, au cinquième étage d’un vieil immeuble de la rue ...