1. 43.1 – Halle aux Grains. Le garçon au labrador.


    Datte: 24/08/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... petits frissons picoter tout au long de ma colonne vertébrale… c’est super bon ça… J’ai du mal à réfléchir, à organiser mes mots, à les prononcer… je regarde vers la table basse, je suis perdu dans ce bonheur sensuel… sa main monte de plus en plus… je sens ses doigts franchir la frontière haute de mon dos, en direction de ma nuque où l’essai va se transformer en feu d’artifice… les frissons sont comme des étincelles qui crépitent partout sous ma peau… ma respiration se fait ample et profonde… c’est bizarre comme sensation cette caresse est si apaisante… si réconfortante… je me sens vraiment bien… j’ai presque envie de pleurer… je me tourne vers lui, je croise son regard, il est vraiment super charmant, sans compter le fait que ses doigts me font un de ces effets… j’ai de plus en plus de mal à parler alors j’écourte mon récit et je décide de le faire parler à ma place. « Et toi, t’as fait quoi ces deux dernières semaines ? » « Je n’ai rien fait de spécial… » sera sa réponse pendant qu’il pose son verre sur la table basse « … mais je sais ce que j’ai souvent eu envie de faire… » « C'est-à-dire ? » Il sourit, gentil, adorable. « C'est-à-dire… ça… » Et sans plus attendre, il récupère le verre de ma main, il le pose sur la table basse à coté du sien, il s’élance vers et il pose ses lèvres sur les miennes… une fois, deux fois, trois fois… tout doucement… mes lèvres s’ouvrent, elles vont à leur tour à la rencontre des siennes… il me serre contre lui et il commence à me couvrir de ...
    ... baisers… sur mon front, sur mes joues, sur mes yeux, dans le creux de mon cou… ses mains se baladent lentement mais fermement dans mon dos… ses paumes parcourent ma peau et leur passage me donne des frissons de dingue… Quelques instants plus tard, me voilà allongé sur le canapé… Stéphane me regarde avec des yeux doux, adorables… il se penche sur moi, il m’embrasse à nouveau, ses mains se portent des deux cotés de mon cou, de mon visage, elles me caressent les cheveux, les oreilles, reviennent à la base de ma nuque… je suis comblé de bonheur, j’ai envie de pleurer de bonheur devant ce mec encore presque inconnu qui m’offre tant de tendresse en quelques simples gestes, alors que j’en suis indigne, alors que pas plus tard que le lundi précèdent je lui ai posé un lapin pour aller me faire baiser par un mec qui en vaut vraiment pas la peine… Je suis comblé de tendresse et ce câlin me fait un bien de fou, je suis au bord des larmes, j’essaie de me retenir… je n’y arrive pas, elles coulent sur mes joues… je suis touché, ému… car cette tendresse… cette tendresse c’est tout ce que j’ai cherché depuis toujours sans jamais le trouver… c’est tout ce que j’ai cherché et c’est si bon… c’est si naturel et si bon… alors qu’on me l’a toujours refusée, me traitant presque de dingue, comme si je demandais un truc carrément impossible ou tout bonnement stupide… Je savais bien que j’avais besoin de cela… je savais bien que ça me ferait du bien… devant tant de bonheur, le malheur et la déception de ...
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