1. 43.1 – Halle aux Grains. Le garçon au labrador.


    Datte: 24/08/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... voler... sur notre gauche le kiosque à musique, en face, au milieu du jardin, le fameux jet d'eau du Grand Rond... A chaque fois qu’on en franchit les grilles, ça fait une drôle de sensation... on vient de traverser des passages piétons régis par des feux de ville, les voitures viennent de recommencer à circuler dans notre dos dès qu’on a atteint le trottoir d’en face… Et hop, on rentre dans le Grand Rond et on a l'impression de changer de dimension... à l’extérieur c’est la ville, le rush, la course contre la montre… alors que dans l'enceinte, c'est le calme, la détente... tout autour, au delà des grilles la ville gouille de sa circulation qui tourne tourne tourne autour de ce Grand Rond comme des abeilles autour d'une tête de tournesol, alors qu’à l'intérieur, même si le bruit des voitures arrive à se faufiler, on a l'impression que le temps tourne au ralenti, on a l’impression d'être en vacances... Il fait vraiment bon en ce dimanche de début d'été et c'est agréable de se balader avec Stéphane... car non seulement ce garçon est très charmant, mais en plus il est très intéressant, intarissable sur l'histoire de la ville, qu'il semble connaître par coeur... c'est ainsi que j'apprends que le Grand Rond est en effet un jardin public crée en plein milieu du XVIII siècle, que son surnom de Boulingrin vient de l'anglais Bowling-green en référence aux pelouses sur lesquelles les Toulousains venaient jouer au jeu de boules à l’époque… qu’après la Révolution, le lieu fut baptisé ...
    ... « Grand Rond » à la suite d’une course hippique... Vraiment ce Stéphane… plus je le regarde, plus je le côtoie, plus je dois admettre qu'il me fait vraiment envie... c'est un garçon tellement simple et nature, tellement radieux que j'ai l'impression que avec lui tout doit être simple et plaisant... je me surprends à le regarder avec une très forte envie de me retrouver dans ses bras, de nous échanger des câlins et de nous donner du plaisir... Notre balade se poursuit sous le soleil, j'ai l'impression que le vent d'autan s'est enfin un peu calmé. Gabin, quant à lui, est vraiment d'une sagesse irréprochable. Il ne bouge même pas une oreille lorsque on croise d'autres chiens. Bon, à part une petite « saloperie » de Jack Russel qui lui gueulera dessus sans raison, attaque auquel le labranoir ripostera avec un "boup", un seul, mais tellement puissant que le petit morveux n'osera pas surenchérir... On arrive devant l’accès de la passerelle métallique qui conduit au Jardin des Plantes en surplombant les trois voies qui tournent autour du Grand Rond... nous l’empruntons et je remarque que la circulation est plutôt calme en ce dimanche de début d’été... car si les habitants de la ville rose sont de sortie, il le sont davantage à pied qu'en bagnole... Nous voilà donc au Jardin des Plantes. C’est vraiment plaisant d’avoir en plein centre ville des lieux comme celui-ci, un poumon vert avec ses allées bordées de grands arbres superbes, pour certains plusieurs fois centenaires, capables ...
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