1. 43.1 – Halle aux Grains. Le garçon au labrador.


    Datte: 24/08/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... soc pareil ? Je cherche dans ma tête quelque chose de drôle à dire pour faire oublier mon moment de faiblesse, pour me tirer de l’embrasser de cet instant mais je ne trouve rien… heureusement pour moi, le charmant Stéphane se chargera de cela… « Dis… » me lance-t-il en me rendant mon verre de coca à peine entamé « ça te dirait une petite balade ? Il fait si beau cet après midi, il me semble qu’il faudrait en profiter... ». « Pourquoi pas… » je réponds trop heureux qu’il envisage de passer du temps avec moi, même si l’idée d’aller me balader quelque part où l’on croiserait forcement des gens, alors que mon visage doit encore être marqué par le passage de mes larmes, m’enchante moyen. De plus, je ressens une fatigue montante engourdir mes membres, une fatigue due au nombre d’heures de sommeil largement insuffisant de la nuit précédente ainsi qu’à cette brusque et intense montée d’émotions. Je viens tout juste de terminer ma réplique et déjà je me dis que j’aurais quand même pu me montrer un peu plus enthousiaste… d’autant plus que c’est vrai,il fait beau, et il n’y a rien de mieux que marcher un peu pour se changer les idées. « J'ai envie d'aller faire un tour au jardin des Plantes... » m’explique-t-il. J’ai un très bon souvenir de ce lieu, même si ça fait un bail que je n'y ai pas mis les pieds... dans mon souvenir d’enfant, ce lieu est un petit Paradis en plein milieu de la ville… je me souviens y être allé avec mes grands parents, plus rarement avec mes parents... je me ...
    ... souviens des canards flottant sur les plans d'eau, des paons en liberté appelant sans cesse Léon... je me souviens des grands arbres, des pelouses, des fleurs, de la musique joué par des musiciens de rue... A ce moment précis, je trouve que ce Stéphane est définitivement un garçon plein de bonnes idées. « Ca roule pour moi… » je consens, soudainement emballé par l’idée de cette petite balade « … ça me fera plaisir d'y retourner, depuis le temps… » « Gabin va être content de gambader... » rajoute Stéphane. Gabin en laisse, sagement au pied de son maître, nous voilà marchant dans la rue des Potiers direction le Grand Rond... car il est usage, pour accéder au Jardin des Plantes, de passer par le Grand Rond, ce grand espace vert posé au milieu de la ville, ce jardin comme tombé du ciel qui surprend le visiteur à chaque coup, comme un avant goût de ce jardin enchanteur que nous allons visiter. Oui, à l'entrée sud du centre ville de Toulouse, se trouve un énorme rond point rempli de verdure, clôturé par une enceinte en fer battu style XIX comme le domaine d'une grande demeure... c'est un oasis de verdure, de calme et de beauté protégé qui se retrouve aujourd’hui placée à l'intersection de quelques uns des axes principaux de la ville. Nous y arrivons par l'entrée nord, et nous nous engageons dans l'allée en passant entre les deux statues de Rouillard, posées en vis-à-vis, d'une part la chienne enchaînée avec ses chiots, en face, le loup avec un des chiots affolés qu'il vient de lui ...
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