Un plaisir comme un autre (1)
Datte: 13/05/2019,
Catégories:
Erotique,
... maintes reprises pratiqué avec… Jean. Mais cette fois, elle était seule. Les banquettes avaient changé. Celles qui trônaient-là étaient, ou lui parurent en cuir rouge. Elle en choisit une, assez éloignée de l’estrade où un jeune homme en chemise blanche réglait la hauteur d’un micro. Elle jugea de la bonne assise de ce long siège. Doux au toucher, suffisamment souple, mais tout en restant relativement moelleux, elle ne s’enfonçait pas dans le divan. Tout autour de la piste, d’autres personnes étaient là, femmes, hommes et pas forcément ensemble. D’autres couples avaient, depuis le restaurant, suivi la belle brune qui scrutait son nouvel environnement d’un œil discret. Elle crut déceler quelques mâles regards posés sur elle. Mais sans doute se trompait-elle. Pas vraiment des jeunes perdreaux de l’année tout autour dans cette salle de bal… elle devait en convenir. Mais elle ne recherchait pas la jeunesse, seulement un cavalier qui la fasse guincher correctement. La première marche réunissait sur la piste deux ou trois audacieux. Puis le parquet se garnit tout à coup d’une multitude d’anciens qui ne tournaient pas tous en cadence. Une jolie farandole s’instaura. Un monsieur âgé s’approcha d’elle. À sa veste, une pochette démodée, il s’inclina devant la femme qui pour lui, devait encore paraitre très… jeune. — Vous ...
... m’accorderez bien cette danse ? — Mais… bien volontiers ! Il avait déjà saisi sa main et il l’enlaçait en l’emportant dans une marche impeccablement exécutée. Il ne disait rien, se contentant de serrer contre lui sa cavalière. Il était bon danseur et ils firent ensemble la série de danses que l’accordéoniste envoyait avec maestria. À chaque tour, elle passait devant le musicien et celui-ci n’avait d’yeux que pour cette belle brune qui tournait, à pas précieux, en mesure. Les regards étaient si insistants qu’elle les sentit peser sur elle. Le vieux monsieur lui, continuait de la guider sur les accords de ce morceau qui claquait tout autour d’eux. Puis ensuite, l’instrumentiste déroula une série de valses. L’équipier de Louise, la mort dans l’âme lui avoua honnêtement, ne pas trop apprécier cette danse. Il la lâcha à regret et elle revint vers son petit coin tranquille. Elle passa le reste de l’après-midi à tourner, seule ou accompagnée. Elle retrouvait des sensations oubliées, évitant de se laisser trop vite entrainer par des danseurs parfois un peu trop collants. Aucun ne lui tapait dans l’œil, il est vrai que les plus empressés se trouvaient être les plus anciens. Une femme vint la chercher pour une série de slows. Celle-ci avait à peu de chose près son âge. Elle sentait bon, c’était agréable finalement. — oooOOooo —