1. À toute chose malheur est bon !


    Datte: 15/05/2019, Catégories: fh, grp, couple, uniforme, fépilée, noculotte, Oral préservati, double, fsodo, Partouze / Groupe fouetfesse, extraconj, bourge,

    Ce matin-là, il faisait particulièrement froid. Il faut dire qu’en plein mois de janvier sous nos latitudes, à 4 h 30 sous un superbe ciel étoilé, il ne faut pas s’attendre à des températures tropicales. J’avais dû dégivrer la voiture qui était recouverte d’un cocon de glace solide et translucide. Glace ou pas, je devais me rendre au travail. Je pestais contre le fait qu’il allait certainement falloir que je fasse dégivrer l’avion avant d’envisager le vol, avec tout ce que cela suppose de contraintes et de perte de temps. Je me dois de préciser que je suis pilote de ligne, ce qui explique mon départ très matinal à un horaire où dorment encore bon nombre de mes contemporains et, pour certains, de mes passagers. Les premiers tours de roues de la voiture ne me laissèrent aucun doute sur le caractère pour le moins glissant de la chaussée. En rase campagne, les courants d’air favorisent la création de plaques de verglas dont l’habitude du trajet permet d’anticiper la présence aux endroits caractéristiques. Je roulais donc tranquillement et avec une prudence que mon âge avancé ne fait qu’accentuer. L’habitacle de la voiture commençait à doucement se réchauffer lorsque, au détour d’un virage particulièrement dangereux, je vis à une centaine de mètres devant moi, une voiture rouge dans le fossé. Elle ne devait pas être en pareille situation depuis bien longtemps, car le pot d’échappement crachait encore une fumée épaissie par la température glaciale qui régnait. Je me garai sur le ...
    ... bas côté, juste derrière la voiture et après avoir allumé mes feux de détresse et coupé le contact, je descendis pour en savoir un peu plus. C’est en m’approchant de la voiture que je compris ce qui devait s’être passé. Le véhicule avait très certainement dû déraper quelques secondes avant mon arrivée, car il y avait encore la conductrice à bord. Au volant, une femme qu’il m’était difficile de dévisager dans l’obscurité était consciente, retenue dans une position très inconfortable par sa ceinture de sécurité. Avant même d’engager le dialogue, je coupai le contact, car le moteur continuait de tourner. Une fois les feux de détresse allumés, je lui demandai : — Que vous est-il arrivé ? Avec une voix faible et peu distincte, elle me répondit tout en tournant sa tête vers moi au prix d’un effort qui se lisait sur son visage. — Je crois que j’ai dérapé.— Comment vous sentez-vous ?— Pas au mieux de ma forme ! répondit-elle avec un semblant de sourire. Tout en posant ma main sur son épaule, je la rassurai : — Ne vous en faites pas, tout va bien aller. Surtout ne bougez pas, j’appelle les secours qui ne devraient pas tarder. La caserne est à moins de cinq kilomètres.— Ça va aller, c’est pas la peine. Le pire c’est la voiture…— Ne vous occupez pas de la voiture, restez calme, je suis là et on va s’occuper de vous dans quelques minutes, ne vous inquiétez pas. Restant à ses côtés, malgré la position délicate de la voiture, j’appelai les pompiers. — Voilà ! Ils sont prévenus, ils ne vont ...
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