Ma main et moi - Histoires de Sexe

Ma main et moi

... était incapable de bouger. Et je ne le pouvais pas non plus sans la renverser. Elle ne songea même pas à se cacher, à couvrir ses parties intimes. Et d’où elle était placée, Chloé voyait parfaitement nos deux sexes mêlés. L’instant devint vite très lourd, une gêne profonde nous glaçant tous les trois. — Je… je venais voir si tu avais besoin d’aide. Je ne sus quoi dire. Venait-elle réellement me proposer de l’aide ? Elle m’avait évité toute l’après-midi précédente. — Caroline aussi m’a proposé et… ça a dérapé. Je ne sais pas pourquoi je précisais cela. Parce que nous avions presque fait l’amour la veille ? Mais Chloé reprit la parole et elle me souffla, car je ne pensais pas lui entendre dire ces mots : — Je voulais… je voulais continuer. Comme hier. Caroline nous regarda tour à tour, interrogative. Je les savais assez proches depuis le début de la colo et, visiblement, l’idée qu’il ait pu se passer quelque chose entre nous ne lui serait jamais venue à l’esprit, la sachant mariée et fidèle. — Quand Chloé m’a soigné hier, elle a dû baisser mon short et bon… expliquai-je.— Je vois. Monsieur court deux lièvres à la fois. Que pouvais-je dire ? Mon sexe se ramollissait. Le ventre de Caroline était en train de m’expulser. Elle s’en rendit compte. Gênée, elle releva un peu le bassin, et d’une main, m’aida à me retirer. Elle s’assit ensuite derrière moi, comme pour se cacher. — Chlo, je savais pas qu’il y avait quelque chose entre vous, sinon…— Ne t’inquiète pas. C’était un ...

... accident. J’aurais pas dû. Et j’étais contente qu’on n’aille pas plus loin. Mais… L’infirmière baissa la tête, rougit encore un peu plus et finit par avouer : — J’y ai pensé toute la nuit. Et j’avais envie de recommencer. Il y eut un grand silence. Personne ne savait que dire. Ce fut encore Chloé qui le rompit. — Je me suis caressée toute seule hier, en pensant à toi. J’avais envie de reprendre ton sexe dans ma bouche. Décidément, il fallait vraiment se méfier de l’eau qui dort. Je me levai pour aller vers elle. Je ne savais pas quoi dire. Alors, je la pris simplement par la main après avoir bloqué la porte et la menai vers les serviettes où je la fis asseoir. Chloé était vêtue d’une simple robe imprimée qui lui arrivait aux genoux. Elle était retenue par deux fines bretelles. Ses épaules étaient nues et je devinais sa poitrine généreuse qu’aucun soutien-gorge ne paraissait tenir. — Je vous ai regardés faire l’amour. Je voulais m’en aller mais je pouvais pas. La jeune femme nous regarda tour à tour. — Je vous voyais dans la grande glace, sur le mur opposé, ajouta-t-elle. Quand vous étiez dans la douche. Décidément, me dis-je, il va falloir à apprendre à fermer les portes. N’importe qui aurait pu passer à ce moment-là. Mais curieusement, la situation m’amusait. Mais je ne savais pas trop ce qu’il en était pour Caroline. Elle était quand même très réservée en temps normal. — Et quand vous êtes sortis, j’avais envie de me joindre à vous. Et avant que Caroline ou moi n’ayons pu dire ...