1. Ma main et moi


    Datte: 15/05/2019, Catégories: fh, ffh, fbi, Collègues / Travail médical, handicap, campagne, douche, intermast, Oral pénétratio, init,

    Mes pas (et le joli minois d’une Marie-Claire de mes connaissances) m’avaient conduit dans la Creuse. À Croq pour être précis. Cette belle brune m’attirait. Mais jusqu’à présent, il n’y avait rien eu à faire. Elle se laissait désirer. Animatrice elle aussi, je lui avais donc proposé de faire une colo ensemble. Qui sait ? Ambiance et proximité aidant… Et après une rapide recherche (je connaissais le directeur), nous voici donc inscrits tous les deux. Je crois que j’aurais fait cette colo de toutes façons. Le thème, artisanat et informatique, m’intéressait. Et je n’avais encore jamais visité la Creuse. Dès le premier jour, j’avais été séduit par cette région. J’avais aimé ce paysage varié, fait de collines et de rides, de futaies, forêts, lacs et plans d’eau et de longs chemins sinueux qui se perdaient entre les champs et surtout, de ces vieilles pierres, châteaux détruits, vestiges de notre histoire, et restés debout par miracle. La journée était chaude et brûlante. Je n’avais pas la tête à ce que je faisais. Du tissage. J’aimais bien ça pourtant. J’avais même suivi un stage chez un vieux monsieur, inventeur du métier à tisser que j’utilisais. Une personne géniale, soit dit en passant, d’une énergie incroyable à son âge. Même le quart de la moitié à vingt ans m’auraient suffit à passer pour Superman. J’enseignais donc la façon de passer la navette dans les fils, de serrer avec le peigne pour obtenir des lignes régulières mais je regardais par la porte-fenêtre. A cent mètres de ...
    ... moi, dans la piscine, les enfants s’ébattaient avec une joie et un bonheur inépuisable. Et parfois, au milieu d’eux, je voyais Marie-Claire, dans son sage maillot une pièce. Tout noir. Brillant. Je me serais bien glissé dans la piscine aussi. Mais le programme en avait décidé autrement. Ce matin, tissage, puis à partir de onze heures, un petit cours d’informatique avec quelques enfants motivés. On était en train de créer un jeu. Mouillé comme il était, le maillot de Marie-Claire dévoilait ses formes, se plaquait à elle et ses seins pointaient insolemment (je m’étais approché pour lui lancer une plaisanterie tout à l’heure et le spectacle m’avait échauffé les sangs). Bref, tout ce qu’il fallait pour que je me concentre sur du tissage. Et dire que pendant une semaine, je n’allais pas la voir. C’était mal parti pour aller plus loin avec elle. Delphine, une autre animatrice et moi devions partir en rando pendant 5 jours avec des ados. Et Marie-Claire partait à mon retour avec les plus petits pour deux jours. Et évidemment, c’était avec le bellâtre de service. Comment ça, je suis jaloux ? Pendant deux heures, nous avions révisé les vélos, réparé les roues crevées, complété l’équipement, vérifié les freins… A ce stade du récit, je dois vous avouer un petit détail dont je ne parle pas habituellement, non parce que je le cache mais parce que ça n’a aucune importance. Je suis né avec une malformation de la main droite. Rien de bien méchant. J’ai même travaillé avec une animatrice qui ...
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