1. Le Maître


    Datte: 15/05/2019, Catégories: fh, fplusag, profélève, école, intermast, pénétratio, init,

    ... de ta trique ! Regarde ! Je vais te montrer comment une femme sait se prendre en main ! L’une de vos bottes se logea entre mes jambes. Le talon phallique me pressait horriblement les parties génitales tandis que ma tour de Babel s’écroulait sur le cuir noir en répandant quelques filets de dépit sur les pliures de la cheville. Au-dessus de mon ventre, vos doigts glissèrent sur les rebords disjoints de vos grandes lèvres. Ils s’ouvrirent en ciseau sur la clé de voûte des nymphes en forçant le clitoris à émerger. Je l’entrevis enfin, ce phallus mystérieux, ce bouton presque magique dont le mystère m’inspirait autant d’admiration que de crainte. Vous vous mîtes à le malaxer, le faisant par ce geste bander furieusement. Vos soupirs de délectation grandissaient proportionnellement à son érection alors que vos eaux commençaient à pleuvoir sur ma jeune touffe. Je crus une seconde vous voir foutre sur moi. Vos yeux se fermaient comme pour mieux me démontrer mon inutilité à cet instant crucial. Je me sentais profondément ridicule, les jambes étalées, le sexe vaincu. Vous fûtes le témoin de l’effondrement de ma fierté. J’en mesurais le caractère infiniment fragile et dérisoire. Une fois redescendue sur terre, votre visage se fit moins dur. — Allez, la punition a assez duré, reprîtes-vous avec une bienveillance presque maternelle. Comme tous les garçons de votre âge, vous vous glorifiez de votre puissance, mais permettez-moi seulement de vous dire que les femmes aussi sont puissantes, ...
    ... et vous êtes loin de mesurer la force de leur désir. Ne le craignez pas. Apprenez seulement à l’appréhender et tout un univers s’ouvrira à vous. Armée de votre cœur et de votre con, vous aviez défendu la cause de votre sexe mieux qu’aucun manifeste. Cette dernière entrevue n’eut aucune incidence sur la distance que vous mainteniez entre l’élève et le maître. J’avais beau vous connaître intimement, vous ne vous laissiez nullement aller aux familiarités. J’attendais en vain un signe de vous. Un insoutenable mystère planait quant à vos intentions futures. Je continuais à me passionner pour la philosophie et à obtenir de bons résultats, jusqu’à mon premier plantage sur un libellé érudit : « dans quelle mesure peut-on dire que le savoir est plus relatif qu’absolu ? » Cet échec me valut six. Quelque peu désemparé, à une époque de l’année où le spectre de l’examen final se faisait de plus en plus pressant, je vous demandai humblement quelques recommandations à l’intercours. Ma déception s’estompa vite devant un commentaire inattendu. — J’ai surtout sanctionné votre caractère trop entier. Toutes vos affirmations pêchent par leur côté trop absolu. Ne prenez pas la philosophie pour un catéchisme. Votre méconnaissance de la relativité des choses mérite quelques approfondissements. Je n’ai malheureusement plus de temps à vous accorder aujourd’hui, mais je peux vous recevoir chez moi vendredi soir pour un cours particulier… Bluffé, j’en oubliai la hantise de la réprimande parentale et la ...
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