1. Découverte


    Datte: 16/05/2019, Catégories: grp, boitenuit, volupté, Oral nopéné, init, policier,

    ... de l’inconnu prit le pas sur la raison. Elle savait ce qui allait se passer, mais elle ne voulait plus savoir, juste percevoir. Elle sentit des mains se poser sur elle, tout le long de son corps, et se vit basculer. Léger vertige. Portée par ces mains solides, elle était à présent à l’horizontale, en lévitation de sa propre volonté. Rémi lui caressait la nuque, les cheveux, lui embrassait le front, les yeux, comme autant d’invitations à l’abandon. Il tournait autour d’elle tel un papillon autour d’une fleur, butinant son désir. D’autres mains dénudèrent son ventre, détachèrent imperceptiblement sa ceinture. Elle s’offrait aux autres comme on plonge dans l’oubli. Le jean à terre, elle pouvait sentir les souffles sur sa peau, les mains soutenant son dos et les lèvres de Rémi descendant peu à peu vers le gouffre de son propre enfer. Chaque parcelle de son corps était offerte à tous, mais seul Rémi faisait glisser sa présence sur elle. On détacha son soutien-gorge sans qu’elle s’en aperçoive, on fit passer son tee-shirt au-dessus de sa tête sans qu’elle ne réagisse, on ôta sa culotte comme on dévoile un trésor. Quand elle ouvrit les yeux, tout tourna autour d’elle. Grisée par l’odeur poivrée de l’encens qui envahissait d’un coup la pièce, par la musique dont le rythme s’accélérait en basses sourdes qui martelaient ses tempes, elle vit tous ces visages autour d’elle, comme des fantômes de chair témoins de son plaisir initiatique. Les formes qui l’entouraient s’anamorphosaient, ...
    ... elle devenait le centre d’un tableau de Dali, entourée de bougies multicolores qui scintillaient sur sa peau nue. Elle ne sursauta même pas quand Rémi posa ses lèvres sur son pubis offert, quand ses mains passèrent sur son corps pour l’enduire de son désir. Ses muscles étaient autant de capteurs d’émotions sourdes, mais qui se précisaient au contact de ses lèvres. Tous les sens en éveil, elle devenait réceptacle. Quand la langue s’insinua lentement entre les plis de sa fente, elle se tétanisa, envahie par une vague démultipliée d’intensité. Par quelle magie chaque mouvement devenait découverte, chaque glissement de sa langue devenait onde de choc, chaque frôlement de ses cheveux sur ses cuisses devenait tremblement de chair ? Elle n’était que jouissance permanente entre les lèvres de cet homme qui formaient un écrin de velours sur sa perle de plaisir. Nue, jambes écartées, elle se sentait instrument consentant de son propre supplice. Ses yeux ouverts contemplaient ce visage qui s’enfouissait en elle, elle voyait ces hommes et ces femmes autour d’elle s’embrasser en la regardant, d’autres masser son ventre et ses seins pour multiplier ses transports. Tout était irréel, mais vibrait en elle comme des certitudes d’explosions en chaîne. Ses gémissements devenaient des cris qui rythmaient les caresses de plus en plus précises. La musique suivait la cadence puissante de son orgasme à venir. Le visage de Rémi qui dansait entre ses cuisses. Les cris. La musique. La langue. Les cris. Les ...
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