Découverte
Datte: 16/05/2019,
Catégories:
grp,
boitenuit,
volupté,
Oral
nopéné,
init,
policier,
... très précis.— Une sorte de code pénal ? Pénien ? Pénétral ? Elle avait réussi à le faire rire et à le sortir de ses pensées morbides. Son rire lui plaisait aussi. — Vous ne vous moqueriez pas un peu de moi, là ?— Non ! Au contraire ! Vous m’étonnez. Je vous avoue que même si je vous trouve esthétiquement… potable, je vous voyais plus en satyre priapique chevauchant frénétiquement de frêles amazones.— Belle image !— Mais je crois que je me suis trompée. Vous êtes beaucoup plus… disons… civilisé.— Je prends ça comme un compliment. Mais il faut l’être un peu pour donner du plaisir à une femme, non ?— C’est sûr que la plupart des gros bourrins auxquels on a affaire sont plus capables de déguster une poule au riz qu’un clitoris !— Vous voyez ? Je vais finir par vous convertir, finalement.— Ah non ! Pas de ça Lisette ! Même si quand je bois j’ai tendance à me laisser aller, vous n’êtes pas prêt de m’embarquer dans vos affaires d’import-export. Le rire de Betty était trop nerveux pour que Rémi puisse croire à sa sincérité. Il la prit doucement par la main. — Venez juste voir quelque chose. Faites-le pour moi. Betty ne sut jamais si c’était l’alcool ou son regard plein de tendresse qui l’avait décidée, mais elle se leva et se laissa entraîner au sous-sol. Elle titubait un peu dans les escaliers, mais Rémi lui avait enserré la taille et elle se sentait bien comme ça. Elle se sentait bien et son cœur battait fort. Etait-ce sa curiosité naturelle, la même qui l’avait poussée dans son ...
... métier, l’ambiance paradoxale de cette nuit empreinte de mort et de griserie ? Toujours est-il que le spectacle qui s’offrit devant elle la fascina. Une musique planante envahissait doucement la pièce et donnait aux mouvements des corps une harmonie qu’elle ne connaissait pas. Elle aurait pu être dégoûtée de ces chairs qui s’entremêlaient, de ces gémissements obscènes qui ponctuaient la musique, des positions outrageusement pornographiques de ces femmes offertes, de ces hommes les pilonnant avec fureur, de cette odeur de sueur et de sexe qui aurait pu l’agresser. Non. Elle ne voyait que baisers, enlacements, peaux qui se frôlent, arabesques de corps qui s’entrecroisent en volutes de plaisir, regards passionnés qui cherchent l’autre sous les masques de l’oubli de soi. Elle restait immobile, fascinée par tant d’exacerbation charnelle. — Vous voulez comprendre ce qui se passe ? lui chuchota Rémi.— Que voulez-vous dire ?— Vous n’avez qu’à vous laisser faire. Il la fit avancer vers le centre de la pièce. Hypnotisée, la conscience altérée par les vapeurs d’alcool et d’irréel, elle ferma les yeux et se laissa guider. Tout s’enchaîna très vite. À l’appel discret et complice de Rémi, quelques corps nus se rapprochèrent et l’entourèrent lentement. Portée par la musique lancinante, elle n’était plus que sensations floues, ouatées, comme ralenties. Rémi lui ôta son blouson tout en lui effleurant les épaules de ses lèvres. Des frissons électriques la parcouraient. Le goût de ses lèvres et ...