1. Les fourberies de Maya


    Datte: 19/05/2019, Catégories: fh, extracon, alliance, lunettes, vacances, campagne, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral

    C’est la complainte déchirante et la quête du grand Jacques, d’une rare intensité mélodique et d’une exceptionnelle poésie qui me fait surgir de mon sommeil. J’ouvre un oeil. La petite chambre mansardée est éclairée par la lumière du soleil levant qui passe par la petite lucarne du toit. Seul dans mon lit, je m’étire en me décrochant les mâchoires. Il fait bien chaud dans le creux douillet de ce vieux plumard qui craque de tous ses bois. À propos de bois, sous mes draps, dans mon caleçon dont le bouton s’est décousu dans la nuit, fanfaronne une brillante trique du matin. Je soulève les draps… Ouais, une véritable béquille ! En plus Nattie n’a pas voulu faire l’amour avec moi hier soir, rien cette nuit et rien ce matin. Pourtant dans un lit de cent vingt de large et qui s’écroule au milieu, il n’y a pas loin de la croupe aux lèvres ! J’ai tout essayé, mais je n’ai eu droit qu’à lui faire des gratouilles dans son dos et quelques cajoleries sur ses fesses… J’avoue cependant avoir réussi un petit encas vers les douze coups de minuit, mais rien d’autre ! Tant pis et comme dit un dicton breton, gourdin du matin, pipi sans les mains ! J’observe machinalement le vieux plafond qui n’est rien d’autre que les tuiles de schiste de la toiture. Dans un coin ébréché, des toiles de poussière transpercées par ce rai de soleil, ondulent au gré de courants d’air mus par des souffles imperceptibles. Sous les vieilles ardoises, les poutres anciennes et vermoulues sont d’un autre âge. Elles ...
    ... supportent encore le toit vétuste de la vieille ferme picarde dont la propriétaire n’est autre que la tante des enfants de la famille. Etiennette, dont j’ai fait la connaissance hier soir. Tata Etiennette que j’ai trouvé troublante, inquisitrice… Toujours célibataire à l’approche de ses soixante ans et fière de l’être, c’est visiblement une belle femme que la jeunesse n’est pas disposée à délaisser. Nattie m’a dit aussi qu’Etiennette était une maîtresse d’école retraitée qui n’enseignait pas que les chiffres et les lettres mais aussi qu’elle était prolixe en matière de frivolité, d’hédonisme, ou de dévergondage, de débutants à initier… Mais jamais sans aucun désordre sur la voie publique, uniquement dans les alcôves familiales, relationnelles ou dans celles des pièces rapportées. Sinon cela ferait désordre. Elle n’opère jamais hors les murs. Chambres, salons, atelier, lingerie, magasin ou buanderies suffisent largement à ses exploits érotiques… Etiennette dont Antoine, Louis et Gildas, quelques jeunes commis magasiniers de passage en ces lieux et qui l’entouraient au dîner, m’ont vanté le talent de ses gestes amoureux, sa créativité dans des situations inimaginables, l’indécence réjouissante de ses petites entreprises, mais aussi la beauté adulte et la noblesse de tous les appas de son corps. Sans exception. Il paraît que c’est toujours à la fin de ces cours particuliers qu’elle les dévoile entièrement à son élève. Comme au théâtre, Etiennette fait preuve d’une tendre discrétion ...
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