Les fourberies de Maya
Datte: 19/05/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
alliance,
lunettes,
vacances,
campagne,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
... disciple de sa tante, elle me demande si elle appelle sa mère quand elle jouit et si je la trouve bonne au plumard. Oui, excellente ! Sinon, je suis un peu secret, un peu réservé. Pendant que nous nous répétons à nouveau toutes ces choses-là en nous apaisant, chacun étant couché à l’opposé de l’autre, tête sur son oreiller, sans jamais qu’elle me chicane un instant, j’ai pris sa main dans la mienne. Nos doigts se sont emmêlés spontanément, tordus dans tous les sens, mal à se pincer, à se serrer par moments. Elle lutte encore quand j’avance ma main vers elle. Elle la détourne nerveusement sans la relâcher et en me déformant les doigts. Elle va renoncer. Oui, à cet instant précis je comprends que Maya va renoncer. « Aïe ! Mais tu me fais mal ma puce ! » « Je m’en tape le coquillard ! Primo, Fabian, je ne suis pas ta puce ! Et secundo laisse ma main tranquille ! Bon alors je t’écoute, qu’as-tu à me dire ? En dehors du fait que tu me violes… » « Moi ? Moi, te violer ? Jamais ! » Elle se calme, elle s’apaise et elle m’avoue - comme si je ne le savais pas - qu’elle est tout de suite tombée un peu amoureuse de moi… La première fois où Nattie m’a présenté à ses parents, à sa famille. Qu’elle m’a trouvé bel homme, plein de charme, mûr. Qu’elle est allée plusieurs fois coller son oreille sur la porte de notre chambre, la nuit… Qu’elle a eu des regrets, qu’elle aurait bien voulu me rencontrer plus tôt, pouvoir être aux petits soins pour moi à l’hôpital, au cas où… Surtout que sachant ...
... que c’était moi, Walter l’aurait obligatoirement autorisée et qu’elle n’avait plus qu’à allumer la lumière rouge en entrant dans ma chambre… Ses yeux se mettent à briller. Il y a même des moments où sa gorge se serre. Je sens une émotion sincère monter en elle. Un désarroi peut-être. Nous échangeons un long regard, franc et affectueux. Sa main rejoint la mienne, la prend et la porte tendrement à ses lèvres, l’embrasse puis la garde contre sa joue. Je me laisse descendre dans le creux du lit, au milieu. Mon regard l’invite à venir me retrouver. Je ne veux pas l’obliger. Nos relations ont toujours été ainsi, pas amoureuses, plutôt coquines certes, mais loyales. Celles de confidents, de complices aimant Rabelais, Baudelaire ou Ronsard, Mozart ou Rossini, la pêche melba ou l’omelette baveuse aux girolles et le romantisme fou. Le libertinage aussi. Mais un libertinage monarchique, celui de la cour, celui qui aguiche l’esprit et les sens de l’abordage jusqu’au chavirage. Nous partageons cette idée qui consiste à penser qu’un homme et une femme peuvent se faire l’amour en se regardant intensément les yeux dans les yeux, se prendre librement en otages, baiser pour jouir de son corps tout en baisant l’autre pour le faire jouir du sien. Et ce matin, notre cocon va nous mettre ensemble les bras dans les bras… Elle balbutie quelques mots en levant les yeux au ciel et se laisse tomber contre moi. Elle se niche spontanément dans mes bras en serrant ses coudes sur sa poitrine pour protéger ...