1. Le garde du corps - Fin


    Datte: 22/05/2019, Catégories: fh, ff, frousses, Collègues / Travail uniforme, amour, Oral policier,

    Le concert va commencer. La menace n’est toujours pas éradiquée, l’équipe de protection rapprochée a subi une perte. L’étau se resserre. Florence, une lieutenant de police aide Julien, le garde du corps. Quel bordel ! La voiture de la Star a eu un mal fou à se frayer un chemin parmi les fans. On a eu beau avoir une escorte de motards, ce fut un « souk » pas possible. Je me demande comment on a fait pour ne pas écraser quelqu’un. Enfin, ouf, nous voilà au Palais Nikaia. Marlène se concentre dans sa loge. Elle l’a fermée à clé à ma demande, et notre cerbère est devant. Interdiction de la déranger. Je me retrouve avec Florence et Falco. Nous faisons une ronde dans l’arrière-scène et les couloirs. Une vraie ruche ! Des techniciens qui courent de partout, les officiels du Palais, des journalistes qui essayent de rentrer… — Dites, Julien, on pourrait se tutoyer, non ? Après tout, on est relativement intime, maintenant.— Oui, plus que relativement, dis donc. Ok.— Bon, et maintenant, le programme ?— On balade Falco. S’il frétille sur quelqu’un, je le plaque au sol, tu lui montres ta plaque, et on le fait embarquer. On ne cherche pas à finasser. Et puis une chose, c’est sûr que Michel Harold est l’auteur des SMS, mais pour les lettres, ce n’est pas prouvé. Ok, on est quasi sûr que c’est lui, mais…— Donc vigilance totale. Ça marche. Nous déambulons. C’est immense, deux couloirs principaux, des couloirs secondaires qui distribuent vers les loges, les locaux technique. François vient ...
    ... nous voir. Tout est en place, les portiques fonctionnent, le public commence à s’installer. Toutes les personnes en léger surpoids sont contrôlées et fouillées. Ça grince un peu. Mais bon, je sais que Marlène va leur présenter des excuses sur scène, elle a préparé un texte bidon. Nous sortons dans le parking réservé, et rejoignons le van de l’équipe de sécurité. La gamelle de Falco est prête, il se jette dessus. En moins de trois minutes, il a tout englouti ! Il est attachant, ce chien. On ne l’entend jamais, quand il faut bosser il bosse, sinon, il roupille ou se fait caresser. Allez, petite balade, le temps qu’il fasse ses besoins. Florence retourne dans la salle patrouiller. Un petit quart d’heure plus tard, je la rejoins. — RAS ?— RAS ! Ce qui me chagrine, c’est qu’il y a beaucoup de va-et-vient entre l’entrée des artistes et la salle. Les fournisseurs, le traiteur, les journalistes, plein de monde. Harold nous a déjà bernés deux fois, s’il veut rentrer, il va rentrer, à tous les coups. — Flo, ce soir, pendant que Marlène chante, j’aimerais que tu te mettes côté cour, non visible du public, et que tu contrôles les arrières. Je vais faire de même côté jardin. Par contre, je vais te passer un ComTac, comme ça, on pourra se parler sans être assourdi par les baffles.— Ok. Il y a un va-et-vient permanent. Là, c’est le traiteur qui décharge ses boîtes, pour le cocktail d’après concert, offert par la Mairie. Soudain, Falco frétille, et se rue sur une boîte isotherme. — Casse-toi, ...
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