1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1163)


    Datte: 22/05/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode N°1152) - … quand il n'était pas pantelant ou décrocher en bas des murs, ou carrément disparue, enlever, voler je ne sais quoi d'autre… Aidée de la lumière de mon smartphone, que j'avais récupéré chez moi et garder dans ma veste, je me frayai un chemin à travers les couloirs ténébreux et poussiéreux. La peur montait en moi, à la vue des quelques rares tableaux que j'avais pu découvrir et admirer des paysages, de scènes de chasse et de nus anciens, à présent effacer, poussiéreux. Les cadres cassés ou défaits des peintures, les toiles étaient à moitié moisies ou noircies par le temps, l’humidité, trouées, déchirées, quand ces tableaux n'étaient pas pantelants ou décrochés en bas des murs, ou carrément disparus, enlevés, volés ou dieu c'est quoi d'autre. Aussi, bizarrement, un seul tableau semblait être resté en état et trônait en haut sur la corniche de l’entrée d’une double porte massive au fond d’un long couloir délabré. Ce tableau immense représentait deux hommes que je reconnus de suite, il s’agissait du Marquis de Sade à côté du Marquis d’Evans de l’époque ! Ils posaient côte à côte débout la tête haute … Je les reconnus car c’était cette belle toile d’un maitre peintre qui avait servi de gravure à la couverture du vieux livre de la bibliothèque au titre ‘’Les Origines de la Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans’’, vieux livre que j’avais lu lors de ma première nuit, ici au Château (voir un épisode précédent)… ...
    ... Je me frayai donc un chemin à travers les couloirs lugubres, jusque dans l'immense bibliothèque, m'arrêtant net de stupeur, pris d'angoisse et de désarrois à la vision de l'endroit. On aurait dit qu'une tornade était passée par là. La majeure partie des étagères avait été mise à bas, ayant répandu leur volumineux contenu sur le sol. Quelle désolation de voir tous ces vieux livres à terre pourris et mangés par les insectes ou le rats, ils étaient devenus illisibles, quand ils ne se désagrégeaient par en poussière au contact de mes doigts... Je me crus un instant devenir folle à la vision cauchemardesque de la Grande Bibliothèque. Mes pas me menèrent ensuite vers une porte que les vers à bois avaient attaqué de mille trous... Je tendis ma main tremblante vers la clenche, l'actionnant, ouvrant doucement la porte pour voir ce qui s'y cachait derrière elle. Je me retrouvai dans le salon obscur, éclairé faiblement par le faisceau du feu éternel dans l'antre de la cheminée. Soudain, terrorisée, je plaquai ma main devant ma bouche, me retenant de pousser un cri d'effrois, tout en reculant de quelques pas... dans le fauteuil, là, devant la cheminée, je venais d'apercevoir comme une ombre, assise là. L'ombre d'un homme. J'étais paniquée, même si c'était idiot de ma part de réagir ainsi, ayant vécu tous ses derniers jours avec un fantôme, jusqu'à avoir une relation charnelle avec Lui. Seule, malgré ma peur, je m'avançai prudemment, mais heureusement l'ombre n'était plus là. Était-ce le ...
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