1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1163)


    Datte: 22/05/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... Marquis qui s'amusait à mes dépens ou une hallucination visuelle provoquée par le feu dans la cheminée et l'atmosphère lugubre. - Mon histoire aurait pu s'arrêter là, comme l'un de ses contes fantastiques d'horreur qu'on raconte au coin du feu... Si nous n'étions enchaînés nues toute les deux dans ce cachot par Le Maître, Monsieur le Marquis d'Evans. dit Carole avec un petit sourire à Sandra. Je demeurai un instant interdite devant ce feu semblant éternel, me demandant qu'elle fût cette fantasmagorie aliénante que je vivais, bien que sa seule présence dans l'âtre éclairant cette pièce fut le témoin de mes premiers émois avec le fantôme, pièce qui semblait intacte et parfaitement propre à comparer au reste du Château, témoignant là si je puis dire de ma raison. Sentent mes jambes vaciller sous l'émotion qui était mienne, je m'avançai pour m'asseoir découvrant alors poser sur l'assise de la haute chaise qui jadis devait être confortable, un parchemin, magnifiquement calligraphié à l’encre noire d’une plume d’oie comme tous ceux que Monsieur le Marquis m'avait déjà adressé : - Ma très chère Carole, votre venue dans Ma Demeure n'était pas de votre faite, même si celle d'y rester un temps le fut... Votre simple présence m'a permis de faire revivre la beauté de ces lieux endormis. Votre émerveillement de mes lectures et le plaisir excitant qu'ils firent naître en vous, réveillèrent Ma passion et Mes Envies de Domination. .... Votre acceptation de vous offrir à moi, fut un cadeau ...
    ... merveilleux, que je chérirais pour l'Eternité ! ... Hélas conscient de ma nature, je ne saurais vous demander de devenir Ma soumise et de demeurer en ces lieux à Mon service... Je vous rends donc à votre vie, délaissant ces lieux, retournant dans les limbes de l'oubli où je continuerai à hanter Mon Château pour des siècles et des siècles encore … Et brusquement comme répondant à ses derniers mots que je lus, le feu dans la cheminée déclina en passe de s'éteindre et de disparaitre lui aussi. Je ne pouvais le laisser partir où que ce soit, si bien que je me suis mise à crier et crier encore, à supplier pour le faire revenir... Mais rien. Le feu s'éteignit doucement dans l'âtre, plongeant la pièce dans une sombre et triste obscurité sinistre où seul le silence avait repris ses droits, silence glacial parfois interrompu par des craquements des vieilles boiseries... Je suis resté là comme perdue, tenant cette feuille de vieux papier entre mes mains tremblantes, en proie à l'émotion, dont mes larmes y effaçaient à jamais les derniers mots. À nouveau cette histoire aurait pu se terminer là, comme l'un de ses contes d'amour impossible... Mais il n'en fut rien, heureusement... Soudain, un bruit discret, presque imperceptible, attira mon attention, me faisant relever la tête et entrapercevoir l'espace fugace d'un instant comme un scintillement dans le fond de la pièce. Il était impossible qu'un objet puisse briller ainsi dans l'épais manteau de noirceur régnant dans la pièce à présent ...