1. La gêne et le plaisir - Partie 2


    Datte: 25/05/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... émotions ont dû t’épuiser. Tu vas boire un peu avant de reprendre. C’est vrai que j’avais la bouche sèche. J’accueillais cette intention avec soulagement. Il sortit du frigidaire une bouteille d’un litre. Détachant mon bâillon, il me fit boire en penchant la bouteille à la hauteur de mon visage. Je bu goulûment, et nous appréciâmes tout deux la symbolique érotique du geste. Arrivée à la moitié de la bouteille, je lui fis signe que je m’étais suffisamment abreuvée. Il me fit signe de continuer à boire. A la fin de la bouteille, je lui dis que j’avais plus soif, mais sortant une deuxième bouteille du frigidaire, il me fit encore boire. Je craignais le pire pour la suite – que voulait-il me faire, et pour combien de temps, pour m’hydrater ainsi ? Je bus au total deux litres d’eau. Avant que j’ai pu dire un mot, il me rebâillonna et tira sur la laisse. - Parfait, il fait encore bon, dit-il en sortant dans le jardin, à l’arrière de la maison. Celle-ci jouxtant un bois touffu, personne ne pouvait nous voir lorsque nous nous trouvions au jardin, à moins de passer par la forêt, mais nous ne voyions que très rarement des visiteurs. Ce jardin à l’abri des regards offrait un endroit de rêve pour faire la fête pendant les belles saisons. Descendant maladroitement – j’avais toujours mes talons – les marches du perron à sa suite, je me demandais quels étaient ses projets. Avisant la clôture du jardin, il y attacha ma laisse, ce qui m’obligeait à rester accroupie, la laisse étant attachée ...
    ... trop court pour que je puisse me redresser. Je le regardais tirer un transat dans la partie ensoleillée du jardin, sans comprendre. Bâillonnée, je n’étais pas en mesure de demander plus d’information. Il s’étendit sur le transat et sortit son téléphone. Il appela un ami et bavarda longuement avec lui. J’eu rapidement très envie d’uriner. Les deux litres d’eau se manifestaient. Je tentais de gémir à travers le bâillon boule pour attirer l’attention de Damien sans être entendue de son interlocuteur, mais il m’ignora superbement. Je compris alors que tout était calculé, et désespérais de mon innocence. Il m’avait fait boire autant dans le but de m’infliger la torture d’avoir à attendre, attachée. Je serrai les cuisses et tentai de prendre mon mal en patience. Mes jambes me lançaient, mes épaules étaient raides et douloureuses, et ma vessie pleine se manifestait à chaque instant par une douleur lancinante. Le fait de me retenir d’uriner avait toujours sur moi un effet excitant. Mais je ressentis pleinement le ridicule de la situation – une étudiante de vingt et un ans, attachée à la clôture de son jardin, par son colocataire dominateur qui refusait de la laisser aller uriner. Damien finit son appel et vint enfin s’intéresser à moi. Il s’approcha et s’accroupit pour être à ma hauteur. Caressant ma poitrine du bout des doigts, il me demanda : - Alors, on a envie de faire un petit pipi ? Je gémis pour lui répondre, en indiquant de la tête la maison. - Ah mais non, les chiennes ne ...