1. Sois jaloux, s'il te plaît !


    Datte: 26/05/2019, Catégories: fh, couple, extracon, cocus, vengeance, dispute, pénétratio, fsodo, couple+h,

    — La fin des jalousies, c’est l’indifférence. Ce n’est pas de moi, mais d’Yves Navarre. J’aurais aimé qu’il me stoppe dans mes élans. Pas à chaque fois, non, mais de temps en temps quand même. Dans ma petite tête a germé un poison subtil, me mettant chaque jour davantage moralement en difficulté. J’avais beau me dire que notre pacte était clair et notre relation solide, je ne pouvais m’empêcher de tester ces sentiments obscurs qui m’envahissaient. Mon mari n’est pas libertin : il est libertaire. Et il ne connaît pas la jalousie. Jamais. Je n’ai reculé devant aucune provocation, allant jusqu’à hurler bien plus fort que mon plaisir réel quand un amant me faisait jouir devant lui, juste pour qu’il soit jaloux, mais rien n’y a fait. Il m’a poussée dans les bras d’un de ses collaborateurs qui a fini par s’installer dans la chambre d’amis. Je trouvais ça très amusant d’avoir un sextoy vivant à la maison. Bien vivant d’ailleurs. Je pouvais lui demander tout et n’importe quoi, il était toujours partant. Un boy. Si j’avais juste envie de tendresse, je pouvais compter sur lui pour me cajoler jusqu’à ce que je sois rassasiée. Si je voulais du sexe brutal, il acceptait les jeux de viol ou de contrainte. Et il savait tout faire très bien. Je prenais un pied terrible à chaque fois. Mais savoir mon mari uniquement spectateur me laissait un goût amer. J’ai réalisé, après trois mois de débauche, que depuis que ce garçon était à ma disposition à la maison, mon mari ne m’avait pas fait ...
    ... l’amour une seule fois. Avait-il encore envie de moi ? Avait-il une maîtresse ? Était-il blasé, usé ? Des questions qui me taraudaient en permanence. Un soir je me suis ouverte sur mes doutes, mais il a feint de ne pas comprendre. Il ne voulait que mon plaisir et mon extase, et ça suffisait à le combler. Et comme il savait que je prenais encore plus de plaisir à me savoir regardée, il supposait que j’étais comblée. Il m’a promis de prendre mes remarques en compte, m’a baisée tendrement juste après, puis plus rien. Alors un matin j’ai demandé à Florent de prendre ses affaires et de ne pas revenir. Il n’a pas discuté. Sans doute avait-il lui aussi compris que nous étions à la fin d’un cycle ; il n’a pas insisté. Le soir, à son retour, mon mari a été étonné. Mes explications semblaient s’évaporer à mesure que je les énumérais, entendues mais pas comprises. Nous avons repris une vie pépère. Monsieur était fatigué ou n’avait simplement pas envie. J’avais la confirmation de mes doutes : il n’avait plus envie de moi, ou plus exactement il préférait que quelqu’un d’autre me veuille dans son lit. J’ai eu peur de le perdre. Son absence de jalousie était un élément essentiel pour notre bonne entente ; mais là j’en avais besoin, de cette jalousie. Au moins d’un peu. Rien, ça ne faisait pas assez. Je me suis mise à sortir sans le prévenir. J’allais voir des copines, faire les magasins, l’important était de traîner et rentrer tard. À mon retour, il attendait que je lui raconte, mais je restais ...
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