1. Sois jaloux, s'il te plaît !


    Datte: 26/05/2019, Catégories: fh, couple, extracon, cocus, vengeance, dispute, pénétratio, fsodo, couple+h,

    ... évasive. J’étais allée me promener. Point. J’affichais l’air détaché mais coupable de quelqu’un qui a quelque chose à cacher. Eh bien là non plus, aucune réaction. Et en plus il respectait aussi mon souhait de ne rien dire. C’en était trop. Il fallait que je le fasse craquer. Une fois par trimestre, je l’accompagnais à l’issue d’une réunion du Medef pour un dîner. Jacques s’entend assez bien avec ses collègues patrons, mais il y a deux exceptions : un publicitaire exubérant et prétentieux, et un concurrent qui dirige une boîte plus grosse que la sienne, mais surtout qui n’hésite pas à graisser des pattes pour réussir. Celui-là, mon mari le déteste. C’est sur lui que j’ai donc décidé de miser pour le faire sortir de ses gonds. Pendant l’apéritif, je suis allée le saluer. Je suis restée un long moment avec lui à discuter, lui faisant ostensiblement sourires et courbettes. Jacques est resté à distance. Je croisais de temps à autre son regard, enfin devenu noir. Je touchais au but. Ça l’agaçait de me voir avec lui. De plus, Yves, le concurrent, était venu sans son épouse et il me semblait bien lui plaire. Au moins un peu. Ou était-il simplement poli ? Voire ravi de faire les yeux doux à l’épouse de son meilleur ennemi ? Toujours est-il que quand il m’a tendu sa carte de visite, je me suis empressée de la mettre dans mon sac en lui promettant de l’appeler. Jacques a souhaité partir juste après le dîner. Du coup, je n’ai pas pu revoir Yves et j’ai trouvé ça fort dommage. Dans la ...
    ... voiture, il m’a semblé ressentir un petit agacement de Jacques. Il avait été embarrassé de me voir parler avec Yves devant tout le monde. J’ai enfoncé le clou en lui disant qu’il m’avait donné une carte de visite ; j’aurais adoré qu’il m’ordonne de la jeter. Je l’aurais fait. Mais il n’a rien demandé. Et j’aurais aussi adoré qu’il me baise en rentrant. Mais là aussi j’ai été déçue. Tous les soirs de la semaine suivante, je suis rentrée à pas d’heure. Jamais avant 1 h 30. Jacques est resté calme sans me harceler avec des questions que j’aurais pourtant souhaitées. Rien. J’avais de plus en plus envie d’appeler réellement Yves, mais je repoussais l’échéance. Le samedi soir, je suis sortie avec des amies. Bon resto suivi d’une boîte à une cinquantaine de kilomètres de chez nous. Du coup, nous avons pris des chambres dans un hôtel pour nous reposer avant de rentrer. Je me suis fait draguer toute la soirée mais je n’avais pas envie d’une partie de jambes en l’air. Je n’ai accepté que quelques baisers et quelques mains au cul ; ça ne fait jamais de mal, mais rien de plus. En rentrant à midi le dimanche, j’ai trouvé Jacques assis dans un fauteuil du salon, le regard noir. Il ne s’était pas rasé, ce qui est rare pour lui. Je suis venue l’embrasser mais il a tourné la tête. Enfin il réagissait. — Tu étais où, cette nuit ?— Avec des copines.— Tu te fous de moi ?— Non mon amour, pas du tout. Pourquoi cette question ?— Lève ta jupe.— Pardon ?— Lève ta jupe !— Bon, bon…— Qu’as-tu fait de ta ...