1. Harpagon, la fleur et le novice


    Datte: 26/05/2019, Catégories: fh, fplusag, couleurs, extracon, nympho, complexe, jalousie, Masturbation Oral fsodo, bourge,

    ... plus que de l’amour. J’étais encore aveugle ; maintenant je vois clair. Le changement de continent m’a ouvert les yeux. Et encore n’avons-nous pas d’enfants. Depuis sept ans que nous sommes ensemble, notre union est sans fruits. On ne désespère pas : j’ai encore une petite dizaine d’années pour concevoir si tant est que je sois féconde. C’est là que le bât blesse. On doute ; et si je ne pouvais pas en avoir ? Horreur ! Ne parlons pas des sujets qui fâchent. Quoi qu’il en soit, le mien (sujet) est ailleurs pour le moment : aurait-on des enfants que Marc n’en serait pas moins macho et ne m’aiderait pas plus, j’en suis sûre. Non pas qu’il soit mauvais, mais la tradition est tellement enkystée dans ses gènes qu’il ne voit pas que les temps ont changé. Une chance qu’on n’ait pas un fils ; il aurait été foutu de lui transmettre le virus. Certes, je l’aurais pris quand même,virusé ou pas… Betty m’aide à voir clair et à démêler le fatras du filet dans lequel les hommes nous ont piégées, et ceci depuis notre plus jeune âge. — Barbie nous a montré la voie, me dit-elle, tandis que les porteurs de zigounettes prennent modèle sur les machos qui se la pètent. Betty est une collègue. Elle est ma meilleure amie ; je n’en ai pas d’autres ici. Elle est persuadée que nous appartenons à un genre plus intelligent, et essaie de m’en convaincre. Des fois, je crois qu’elle a raison, surtout quand je vois la bêtise des hommes. En un sens, c’est Betty qui déclenche ma rébellion. — Pourquoi tu ...
    ... n’embauches pas un boy ? qu’elle me suggère. Elle-même en emploie un. Par obligation, il faut dire. Elle est seule avec un garçonnet d’une dizaine d’années qu’elle a eu très jeune, justement à la suite des débordements de mai 68. Nous nous remémorons ensemble ces temps héroïques, et tout ce qu’on faisait. C’était la fête, sans tabous, sans limites… Mille pardons, j’ai une fâcheuse tendance à faire des digressions. Pour en revenir au sujet, Betty me conseille : son expérience est probante, elle ne tarit pas d’éloges sur son boy. — Si tu veux, je peux demander à Suleyman s’il connaît quelqu’un. Suleyman est jeune, vingt-cinq ans tout au plus, six ou sept de moins que nous, Betty et moi-même avons le même âge. Le jeune homme qu’il me présente, un nommé Timagoo, n’est guère plus âgé que lui ; un peu plus costaud sans doute, plus éduqué aussi. Il raisonne, prétend lire, cite Émile Zola, George Sand, André Breton, Charles Bukowski, André Hardellet, Graham Masterton. J’en reste baba… Il n’y a qu’une femme dans le lot, et deux anglophones, sulfureux qui plus est… Malgré tout, il me plaît ; tope là ! Nous faisons affaire. Je sais que Marc va faire la gueule. Il n’aime pas que je le mette devant le fait accompli. De toute façon, il n’aurait pas été d’accord. Il est borné, accroché à son mas en Provence. La paye d’un boy ne pèse rien au regard de ce qu’on gagne, mais mon époux renâcle malgré tout. Son opposition est plus déterminée que je n’avais escompté. — Tu imagines le nombre de tuiles que ...
«1234...18»