Le carnet (1)
Datte: 29/05/2019,
Catégories:
Divers,
— Ta sœur n’est qu’une salope ! Voilà ce que j’ai entendu dans le hall de l’immeuble, n’ayant pas reconnu tout de suite ce mec qui partait précipitamment. Commençant alors à comprendre de qui il s’agissait, celui avec qui elle sortait depuis quelques temps, je lui ai lancé "demi-sœur, du con", mais il était déjà loin. En plus de "salope", il aurait pu ajouter "pétasse, sale pute, enculée de sa mère, dépotoir, merdeuse", j’en passe et des meilleurs. Personnellement, je ne me gênais pas lorsque je m’adresse à elle. Ca me faisait chier que cette conne vive chez moi et ma mère ; ça me faisait chier que son père se tape cette dernière. Et ce qui me faisait le plus chier dans l’histoire c’est qu’elle avait visiblement cassé avec son mec et elle allait être à l’appart toute la soirée. Putain, merde quoi, elle devait sortir et me laisser tranquille avec mes potes qui devaient débarquer dans les heures suivantes, profitant que les parents soient partis pour un "week-end en amoureux". Je me foutais complètement que durant cette soirée elle parte baiser avec la ville entière, ou qu’elle parte se droguer ou qu’elle parte faire n’importe quoi d’autre. Ce que je voulais c’est qu’elle parte ! Je ne la voulais pas dans mes pattes, je ne voulais pas qu’elle gâche la soirée, qu’elle insulte mes potes comme elle le fait à chaque fois. A peine rentré à l’appartement, je l’ai entendue appeler "du con, c’est toi ?". Je n’ai pas répondu. De toute façon, si elle m’avait appelé par mon prénom, je ...
... n’aurais pas fait plus d’effort. Je suis allé poser mes affaires dans la chambre, elle m’appela encore : "s’il te plait. J’ai besoin d’un peu d’aide". En temps normal, je lui aurais répondu d’aller se faire foutre. Mais, elle avait une intonation dans la voix qui m’étonna : pas du tout agressive, à la limite timide, voir même gentille. Je ne pouvais rien faire d’autre que d’aller voir. Je suis ainsi entré dans sa chambre. L’effet de surprise passé, je suis parti dans un fou rire que rien ne pouvait arrêter. Il a duré des minutes, puissant comme jamais au point où je me suis roulé sur la moquette, commençant à en avoir mal au ventre. C’était franchement hilarant : elle était ligotée sur son lit, les bras en croix, les jambes écartées. Les cordes étaient attachées à ses chevilles et poignets, bien accrochées au montant du lit. Une autre était passée autour de son cou, l’empêchant de lever la tête. Rien que ça aurait suffit à me faire mourir de rire. Ce n’était pourtant pas tout, car elle était totalement nue, avec de jolies inscriptions inscrites sur son corps : morue, salope, sale pute, pétasse. Et, à première vue, ça semblait être écrit au feutre indélébile. A la limite, elle pourrait les cacher en étant habillée si jamais ça ne partait pas à l’eau, mais pour ce qui est du visage... Le beau "salope" sur le front et le "morue" sur la joue droite risquaient de ne pas passer inaperçu très longtemps. Rien que d’y penser, j’ai à nouveau eu un fou rire. Je ne savais pas ce qu’il ...