Le carnet (1)
Datte: 29/05/2019,
Catégories:
Divers,
... aussi longtemps. Pour ma part, je voulais encore jouer. J’avais un peu de temps avant que mes potes n’arrivent. Elle criait, m’insultait alors que je fouillais dans ses affaires. Je ne savais pas qu’elle avait des sous-vêtements aussi sexy… un ensemble porte-jarretelles ? Des bas résilles ? Pour me moquer, je lui ai demandé : « ça rapporte bien de faire le trottoir ? ». Je vis le majeur de sa main droite se dresser. Et puis, j’ai trouvé un petit carnet, bien caché au fond d’un tiroir. Elle a alors commencé à paniquer, et m’implorant — Pitié, ne regarde pas ce qu’il y a dedans. — Ben tien, je vais me gêner. — Non… attends, j’ai une idée. Au fond du placard, il y a une boite avec un vibro dedans. Prends-le et fous le moi dans la chatte, et prends plein de photos pour les montrer à tes copains. — T’es sérieuse là ?... Y a quoi dans ce carnet de si important ? — Fais tout ce que tu veux de moi, humilie-moi, traite moi de tous les noms, mais ne lis pas. — Ha ben là, tu me donnes encore plus envie. Je me suis assis sur son fauteuil, j’ai ouvert une page au hasard, elle me suppliait d’arrêter. J’ai commencé à lire, et elle s’est mise à sangloter. Elle ? Pleurer ? C’était pour de vrai ? C’était donc si important que ça à ses yeux ? J’avais là un moyen de pression énorme, son point faible. Elle en avait donc un. J’ai repris la lecture à voix haute : « Faut que j’arrête de penser à lui, mais il me rend folle. Ce matin, il m’a attrapée et plaquée au sol pour se venger. Je voulais ...
... qu’il arrache mes vêtements et qu’il me prenne violemment. » J’ai arrêté de lire. De qui parlait-elle ? Elle a un amoureux secret ? Ca en devenait encore plus amusant… amusant, mouais. L’entendre ainsi pleurer commençait à gâcher tout mon plaisir. Et si j’arrêtais ? Non, elle m’en avait fait bien trop baver depuis tous ces mois. Je tenais là ma vengeance dont je rêvais depuis si longtemps. Je l’ai regardée un instant : elle était là, si vulnérable. Je commençais à avoir pitié d’elle, et me demandait s’il n’était pas temps de la détacher. J’ai vraiment commencé à douter, et quelqu’un sonna à la porte d’entrée. J’ai regardé l’heure : il était trop tôt pour que ce soient mes potes. Peut-être que finalement, nos parents avaient eu pitié de nous et avaient commandé des courses à faire livrer. Ben oui, ce week-end en amoureux pour eux étaient aussi leur occasion de nous obliger à « collaborer », laissant le frigo vide. Je suis donc allé voir, laissant la porte de ma demi-sœur bien ouverte pour lui faire peur. Lorsque j’étais sorti, elle m’avait suppliée de la fermer pour ne pas se trouver humiliée devant mes potes. J’avais fait comme si je n’avais rien entendu. Mais, ce n’était pas un livreur, il s’agissait bien de mes copains, les mains pleines d’alcool et de boîtes à pizza… Putain, ils avaient une bonne heure d’avance. Le premier me demanda — Rassure-nous, elle n’est pas là l’autre connasse ? — Non, pas de souci là-dessus. vscvjjhy Pourquoi avais-je menti ? Putain, ça aurait été ...