Il était un petit navire...
Datte: 26/08/2017,
Catégories:
fh,
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vengeance,
facial,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
confession,
... une chose qu’il faut régler face à face. Il ne pourra pas nier. Je sais que la box enregistre chaque appel manqué. Je coupe la conversation sur un « Ça ne fait rien. Je verrai en rentrant. » S’il est surpris de mon ton, il ne dit rien. Myriam a la délicatesse de ne pas enfoncer le clou. Elle me laisse le temps de digérer. Je lui suis reconnaissante de dire : — Écoute, c’est peut-être un concours de circonstances. Avant de prendre une décision, si tu veux, on fera un nouvel essai ce soir, après le dîner. oooOOOooo Le reste de l’après-midi et le dîner se déroulent avec une lenteur exaspérante, et tous les efforts de ma coloc et de ses amis pour me distraire me semblent artificiels. Nul doute que Myriam m’ait présentée comme une femme trompée. C’est étonnant de voir la réaction presque épidermique de ces gens pour qui le sexe avec d’autres semble une bagatelle et qui pourtant trouvent que la coucherie d’un mari est une trahison. Je comprends que la différence est dans le partage avec l’accord ou la complicité du conjoint. Après le repas, nous retentons l’expérience. Mais malheureusement le fixe sonne dans le vide alors que mon mari se dit devant la télé. Il s’inquiète de ces trois appels dans la même journée, mais j’arrive à donner le change. Après tout, moi aussi je suis capable de mentir avec aplomb. Le téléphone raccroché, je suis dans une rage folle. Myriam essaie de me calmer. Le mini-bar est mis à contribution. Enfin les larmes coulent, fontaines qui éliminent le fiel ...
... que ces appels ont distillé dans ma tête. — Si c’était moi, je sais bien ce que je ferais pour me venger, dit Myriam alors que je sanglote dans ses bras. Je commence à la connaître, aussi je sais ce qu’elle veut dire : œil pour œil, dent pour dent ! Infidélité pour infidélité ! Mais je ne suis pas elle. Elle me force à me changer pour aller avec elle en boîte. D’après elle, je ne dois pas rester seule et ruminer. J’accepte. Ses amis sont déjà là et nous accueillent avec un enthousiasme un peu forcé. La cartecabine luxe est largement utilisée et, en pleine mer, l’expression noyer son chagrin dans l’alcool n’est pas une parole en l’air. Tout le monde est aux petits soins. Ils plaisantent. Je finis par sourire de leurs histoires « françaises » caricaturant nos fameuses histoires « belges ». Jens, particulièrement prévenant, m’invite à danser. Bien sûr, même pompette, je ne suis pas dupe de son intéressement. Il doit penser que mon cocufiage est peut-être une chance pour lui. Dés le départ je lui montre les limites. Mais il ne se décourage pas et ses bras sont des havres de paix. Je faiblis, je sens que petit à petit je faiblis. Deux petites voix me parlent : « Allez, laisse-toi aller. Blottis-toi contre lui. Regarde comme il paraît fort et prêt à te consoler. Cela n’engage à rien. Juste un peu de tendresse… »« Mais non, tu te mens à toi-même ! Tu sais bien que si tu te découvres, cet homme va devenir entreprenant et tu ne pourras pas résister. En plus, tu as trop bu. Une femme ...