1. Conflit de génération


    Datte: 04/06/2019, Catégories: fh, hplusag, caférestau, noculotte, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, confession, amourpass,

    ... ---ooooOoooo--- — Putain, tu l’as viré ? T’as refusé de revoir Félix ? Mais pour qui tu te prends, cocotte ? T’es vraiment une grande malade ! En apprenant ce qui s’est passé, Cynthia ne décolère pas. — J’en ai marre, de tes salades ! Je passe mon temps à te présenter des mecs qui me feraient, à moi, presque envie, et tu les rembarres ! T’es à tuer, tu sais ? Elle est bien gentille, Cynthia, mais elle n’a jamais réussi à me comprendre. En fait, moi-même, je n’y suis jamais parvenue. Depuis mon premier mec, il y a quelques années déjà, je n’ai jamais vraiment réussi à m’accrocher, j’ai essayé pourtant, des garçons ont pleuré à cause de moi, mais cela n’a jamais collé très longtemps. J’ai toujours l’impression d’être un puzzle auquel il manque une pièce, et que je n’aimerai que l’homme qui sera parfaitement le morceau manquant. Pourtant, je ne cherche pas le prince charmant – Félix était peut-être d’ailleurs celui qui lui ressemblait le plus – je ne suis pas particulièrement égocentrique, pas particulièrement affamée, mais je ne parviens pas à trouver chaussure à mon pied. Alors, puisqu’il me semble bien que je sois un cas irrécupérable, je m’en vais boire un café. La terrasse est bondée, il ne reste plus qu’une dernière table de libre, et au moment de m’y asseoir, je me rends compte qu’un homme est sur le point de faire de même. — Vous êtes seule, mademoiselle ? J’acquiesce d’un hochement de tête. — Alors, asseyez-vous, il y a assez de place pour nous deux. Aussitôt sa ...
    ... commande passée, il se plonge dans son journal, et ne fait absolument pas attention à moi. Il reste là une bonne dizaine de minutes, laisse trois euros sur la table, et puis s’en va, sans même dire au revoir. Le lendemain, même endroit, même heure, cette fois la terrasse est déserte. Il est toujours là, lit consciencieusement son journal, et je ne sais pas trop pourquoi, je vais à sa rencontre. — Cela vous ennuie que je me mette à votre table ?— Il y a de la place ailleurs, répond-il sèchement, en baissant son journal, puis il se ravise.— Ah, c’est vous ? Asseyez-vous, dans ce cas… Je m’assieds tranquillement, et je pose mon sac de cours sur le sol. — Vous êtes étudiante, je pense ? Avec un sac barbouillé de graffiti et débordant de livres, il ne prend pas beaucoup de risques. — Et vous étudiez quoi ?— Je suis en troisième année d’histoire de l’art.— Ah, c’est chouette, ça. Vous en êtes à quelle époque ?— Grèce antique… Là, il me raconte ses aventures dans le pays Hellène, qu’il semble avoir parcouru en long, en large et en travers. Les monuments, la mythologie et le reste, il est incollable. Et il le fait sans emphase, il n’étale pas sa science, il s’en amuse, et son propos est aussi fascinant qu’instructif. Drôle aussi, il connaît une multitude d’anecdotes toutes plus amusantes les unes que les autres, et n’hésite pas à me relater quelques détails pourtant assez peu glorieux pour sa petite personne. Cet homme est génial… Pourtant, avec son mètre soixante-dix, ses cheveux poivre et ...
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