Conflit de génération
Datte: 04/06/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
caférestau,
noculotte,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
confession,
amourpass,
... idée derrière la tête lorsque je me suis habillée, j’ai juste mis une jupe un peu courte sur une paire de collants noirs et opaques. Rien de sexy, tout juste joli, il fait encore frisquet à cette époque de l’année, mais je n’avais simplement pas envie de mettre un pantalon. Au fil de la conversation, je remarque qu’à chaque fois que je croise et décroise les jambes, son regard file sur celles-ci. Mon Dieu ! Aurais-je une chance qu’il ne s’intéresse pas qu’à ce que j’ai dans la tête ? Sans en arriver à dire que ce serait extraordinaire – et pour tout dire inespéré, comme disait Brassens –, cela me fait plaisir, au point de multiplier ces croisements à l’envi. Je m’en amuse. — Elles vous plaisent, mes jambes ? Il sourit, même pas surpris de ma question. Là où un petit jeune aurait sans doute rougi jusqu’aux oreilles, il assume le plus simplement du monde. — Vous savez, la nature m’a fait des yeux, c’est pour m’en servir, et je me contente d’observer ce que l’on me montre. Vous avez beaucoup de charme, je dois dire. Ne me dites pas que vous êtes choquée ? Choquée, non, mais surprise, énormément. Par jeu, j’essaie de le déstabiliser. — Vous ne m’avez pas répondu. Elles vous plaisent, mes jambes ?— Terriblement… Cela dit, pour être honnête, j’ai toujours considéré les collants comme une hérésie.— Vous ne voudriez tout de même pas que je me promène jambes nues par ce temps, tout de même ?— Non, bien entendu… Mais il y a tellement d’autres façons d’embellir ce qui ne vous sert qu’à ...
... marcher mais qui fait pourtant tellement courir le monde. Même si je sais parfaitement que la formule n’est pas de lui, j’avoue qu’elle me va droit au cœur. — Rendez-vous demain, même heure. Nous en reparlerons. Cette fois, c’est moi qui me lève la première, et je lui dépose un chaste baiser sur la joue. — À demain, Marion. Bon après-midi. Cette jupe, cela fait des mois, peut-être des années, que je la traîne. Elle n’a jamais été particulièrement courte, mais aujourd’hui, elle me semble l’être comme jamais. Il faut dire que c’est la première fois que je la porte avec des bas, même si je sais que même assise, personne ne peut s’en apercevoir. Voici Pascal. — Vous êtes particulièrement en beauté, Marion. Votre petit ami a bien de la chance.— Je n’en ai pas, Pascal. Mais dites-moi, puisque nous en sommes aux indiscrétions, puis-je vous demander si vous êtes marié ?— Non, je ne l’ai jamais été.— Amoureux, alors ?— Même pas. Je l’ai été d’une très jolie femme, qui vous ressemblait d’ailleurs un peu, dans ma jeunesse. Mais elle m’a brisé le cœur. La tristesse se lit sur son visage. Je ne sais pas à combien de temps cette rupture remonte, mais la douleur est visiblement toujours très vive. Pour lui redonner le sourire, autant que par jeu, je décroise les jambes, il ne peut pas ne pas remarquer ce que je porte sous ma jupe. Il sourit. — Vous êtes décidément très belle, Marion. Très séduisante, aussi.— Merci. Il a l’air si triste, là, qu’une idée parfaitement saugrenue me passe par la ...