1. Conflit de génération


    Datte: 04/06/2019, Catégories: fh, hplusag, caférestau, noculotte, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, confession, amourpass,

    ... tête. — Maintenant, si vous me faites un sourire, je vous laisse entrevoir ma culotte. Allez, de quelle couleur est-elle ? Il sourit de nouveau, mais il ne baisse absolument pas les yeux. Au contraire, il sort de sa poche une enveloppe vide, et il se met à griffonner quelque chose qu’il pose sur la table, puis se lève et s’en va… Je lis : Scotchée. Je suis scotchée. Jamais je n’aurais pu imaginer qu’il ait pu voir à ce point dans mon jeu. Mais, après quelques instants d’intense déception, c’est à mon tour de me lever, il a dit qu’il tenait une petite galerie d’art, un peu plus bas dans la rue. Il me faut le retrouver, la troisième est la bonne, il est là, tranquillement assis sur le coin son bureau à attendre le chaland qui, visiblement, ne se précipite pas. — Je ne vous demande rien, Pascal, et certainement pas de m’aimer. Qu’importe notre différence d’âge, je n’ai jamais eu de père, et je suis bien avec vous. Je ne vous demande rien, tout juste de me prendre dans vos bras. Comme il ne réagit pas, c’est moi qui m’en vais me blottir contre lui. Il me serre contre lui puis, après un long moment, je ne puis résister, je l’embrasse à pleine bouche. Surpris, il cherche dans un premier temps à desserrer mon étreinte, avant de me rendre mon baiser. — Marion, vous avez une ravissante culotte de dentelle rouge. Comment le sait-il ? Je suis formelle, personne ne peut l’avoir vue. Et quand je lui parlais de la lui montrer, certes je l’aurais fait s’il avait joué le jeu, mais ce n’était ...
    ... pas vraiment le but. Et en attendant, je suis toujours prudente, il ne peut pas l’avoir aperçue ne serait-ce qu’une seconde. — Cela dit, partez, s’il vous plait, ou nous allons faire une énorme bêtise.— Mais…— Rendez-vous demain à la terrasse du café, si vous voulez. Mais je vous en prie, n’insistez pas. Samedi. La terrasse est déserte, tout juste n’y a-t-il qu’un couple d’amoureux qui passe son temps à se bécoter à l’autre bout de ladite terrasse. Bien à l’abri derrière les arbustes, j’attends Pascal, sans trop y croire, au vu de ce qui s’est passé – et surtout de ce qu’il m’a dit – la veille. Ah, le voilà. Visiblement, il a beaucoup hésité. Un rapide baiser sur la joue, nous échangeons quelques banalités, puis je lui prends fermement la main. — Pascal, il faut que je vous parle sérieusement. Je me fous de notre différence d’âge et du reste, mais j’ai envie de vous.— Mais…— Il n’y a pas de mais. Maintenant, je vous laisse le choix : soit vous me dites de quelle couleur est ma culotte, soit vous partez et nous ne nous reverrons plus. Il m’avait cueillie la veille, cette fois, c’est mon tour. Il ne pipe pas un mot, mais ne bouge pas non plus. — Si vous ne le faites, pas, je vous jure que je me lève et que je la retire, là, ici et tout de suite, avant de hurler et de la jeter dans le café. Il ne peut pas le savoir, mais ce n’est pas une menace en l’air, je suis tout à fait capable de le faire. Pourtant, si la terrasse est vide, on ne peut pas en dire autant de l’intérieur, les ...
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