Conflit de génération
Datte: 04/06/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
caférestau,
noculotte,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
confession,
amourpass,
... viendrais la récupérer lundi… D’ici là, bon week-end. Tandis que je trottine dans la rue, je me rends compte de l’énormité de ce que je viens de faire. L’idée était de le laisser dans un immense état de frustration, puisqu’il m’a rejetée. Mais en fait, je me retrouve à être obligée de me farcir une bonne demi-heure de métro avec une courte jupe, des bas, et surtout, plus de culotte. Au final, je me demande si je ne suis pas la plus émoustillée des deux. Et maintenant, il va falloir attendre lundi. ---ooooOoooo--- Le lundi est arrivé, mais il n’y avait personne à notre rendez-vous. Les jours passent, son portable ne répond toujours pas, et je me retrouve à la terrasse de notre café comme une âme en peine. Certains garçons, parfois mignons, s’essaient à la drague, mais il n’y a rien de mieux que l’absence pour se rendre compte à quel point une personne peut vous manquer. Amoureuse ? Il a parfaitement raison, Pascal, ce serait infiniment ridicule. Et pourtant, quand je pense à lui, ce n’est pas mon ventre qui se tord, enfin, pas seulement, c’est mon cœur. Il est en train de m’arriver quelque chose que je n’ai jamais connu, et que je ne pourrais décrire sereinement… Jeudi. Enfin, il est là, devant moi, à cette fameuse terrasse. Il reste debout, penaud, et pendant l’espace d’un instant, je me dis que c’est lui le jeune homme et moi la femme d’âge respectable. — Je… Je suis désolé. Je me suis conduit comme le dernier des salauds. Dis-moi un seul mot et je m’en vais. Tiens, il me ...
... tutoie, accessoirement. Pourtant, même au plus fort de l’action, samedi, il n’a jamais cessé de me vouvoyer. Pour toute réponse, je me lève, et le prends dans mes bras. La logique la plus élémentaire dans ce genre de cas serait au minimum d’essayer de lui faire croire que je lui en veux, mais je n’y parviens même pas. — Lundi matin, j’ai été appelé d’urgence à New York. Je me disais qu’en ne te prévenant pas, en ne répondant pas à tes messages, tu allais laisser tomber, et c’était mon vœu le plus cher. Lui qui a toujours une formidable assurance naturelle, je le vois infiniment ébranlé. — Depuis le début, je me dis que c’est une folie… Mais j’ai besoin de toi. Cette fois, en guise de réponse, je l’embrasse à pleine bouche. Est-ce une impression ou une larme est en train de couler au coin de ses yeux ? — N’y pensez plus, c’est fini. Vous êtes là, il n’y a que ça qui compte. Je le prends par la main, et l’emmène vers son atelier. Il comprend où je veux en venir. — Tu crois vraiment que le moment est bien choisi ?— Oh ! que oui, Pascal. Moi aussi j’ai beaucoup de choses à vous dire, mais pour le moment, j’ai surtout envie que vous me fassiez l’amour, et cette fois, jusqu’au bout. Ensuite, nous parlerons. La porte de sa boutique. Ses mains sur mon corps. Ma jupe qu’il relève d’un geste, ma culotte qu’il déchire comme si elle n’existait pas, et là, au beau milieu de l’allée et à même le sol, il m’embroche comme un collégien. Je manque d’en défaillir de bonheur… Mais à la différence ...