Escale technique
Datte: 05/06/2019,
Catégories:
fhh,
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hotel,
avion,
69,
pénétratio,
ecriv_f,
... Casablanca.— Oui, Ruben, c’est bon, je prépare la cabine… Vers 2 heures du matin nous atterrissons pour apprendre que le personnel technique de la compagnie aérienne locale avait besoin de toute la nuit pour réparer l’avion. Ce n’était pas ma première escale technique et j’étais heureuse de voir que les Marocains avaient la situation bien en main. Après les passagers, l’équipage fut transporté en bus à l’hôtel Hyatt Regency du centre ville. J’étais crevée de fatigue ; de plus Dorit était extrêmement énervante : pendant le trajet d’une demi-heure, elle n’a pas arrêté de nous dire que c’était aujourd’hui son anniversaire, et qu’elle avait prévu de faire la fête à Bruxelles avec son petit ami et non de rester justement aujourd’hui dans un bled inconnu. A la réception de l’hôtel 5 étoiles les problèmes continuaient. Les passagers avaient déjà occupé la plupart des chambres et des suites et il ne restait que 4 chambres pour les 8 membres de l’équipage. C’est le moment où je suis d’habitude contente d’être chef de cabine car, comme le commandant et son copilote, je bénéficie alors d’une chambre pour moi toute seule. Les 3 hôtesses restantes se partagent donc une seule chambre. Je n’avais pas compté sur la générosité de Ruben : — Dorit, c’est ton anniversaire, alors aujourd’hui ce sera le monde à l’envers ; si Patrick et surtout Claire n’ont pas d’objections nous nous partagerons une chambre à trois pour ces quelques heures à Casablanca, comme ça tu auras au moins eu un petit ...
... cadeau de notre part ! C’est d’accord ? Il fallait voir le visage de Dorit et des deux autres stewardesses, elles étaient aux anges. Impossible pour moi de m’y opposer, et puis d’ailleurs je connaissais Ruben depuis déjà quelques années. La cinquantaine et déjà grand-père, amateur de voile et marié à une très gentille femme que j’avais connue lors d’une fête d’été de notre compagnie. Quant à Patrick il était Wallon comme moi, 26 ans, grand, musclé. Il ressemblait plus à un animateur de village de vacances qu’à un intellectuel. Je m’étais parfois demandé comment il avait passé tous ses certificats de pilotage, car son intelligence ne se lisait vraiment pas sur son visage. Mon équipage et moi décidons d’aller immédiatement nous coucher, car le vol continuait à priori dans la matinée. Nous entrons à trois dans la jolie chambre de l’hôtel. Le personnel de cet hôtel avait déjà fait déposer un petit matelas pour une personne devant le grand lit double "king size". — Alors, Patrick, nous dormons ensemble dans le grand lit, et toi Claire tu prends le matelas, d’accord ? Comme nous n’avions pas pris nos valises (elles étaient restées dans la soute à bagages) Patrick entreprit, à mon grand étonnement, de se déshabiller pour rester en slip. Il était beau gosse et le savait, mais je le trouvais impudique. J’allais donc dans la salle de bain, j’avais envie de me doucher car j’avais déjà beaucoup transpiré mais je rejetai cette idée. J’enlevai mes souliers, ma chemise blanche, mon foulard et ma ...