1. Dans mes cordes (1)


    Datte: 06/06/2019, Catégories: Erotique,

    ... banalisé depuis la disparition des Samouraïs, mais que cela est considéré comme un art réel dans la culture Japonaise. Il m’explique que normalement les femmes ne sont pas les attacheurs. Qu’historiquement les Geishas ne participaient pas aux actes de guerre mais uniquement à ceux de l’amour. Qu’avec la fin des conflits et surtout la disparition des Samouraïs, l’art de la torture sans traces, avait doucement trouvé un lit dans les maisons des Geishas où elles s’adonnaient à cette pratique pour sublimer leur amour avec les derniers Samouraïs. Plus tard, ces pratiques ont été exportées vers l’occident. Les puristes se sont faits rares et le Shibari est devenu vulgairement le Bondage. Mais certains véritables amateurs de cet art le pratiquent aujourd’hui encore dans les règles de l’art. Son discours dure plus d’une heure. Je suis subjugué. Je bois ses paroles. Quand il en a terminé avec la partie « historique », il décide de tester mes connaissances en termes de nœuds. Car la base est de savoir nouer. Il se rend très vite à l’évidence : je n’y connais absolument rien ! Malgré les tentatives vaines de mon père plus jeune pour m’initier aux joies de la navigation. Ma deuxième leçon est donc d’apprendre à faire des nœuds. Nous avons passé l’après-midi, entre fous rires et crises de nerfs, à nouer des cordes autour des chaises de l’appartement. J’aime ce moment de partage. Il m’entraine dans son monde, mais en respectant mes envies. Le soir venu, il me lance : « Fais-toi belle. ...
    ... Je te sors. ». Alors, pour lui faire plaisir et aussi parce que j’ai énormément apprécié qu’il prenne le temps de m’emmener dans son monde, je me fais un devoir d’être magnifique pour lui. J’opte pour une jupe crayon noir dont la taille est très haute et qui descend juste en dessous de mes genoux, elle est fendue derrière, suffisamment pour être provocante mais pas trop. Un chemisier satiné crème et une ceinture noire qui met très bien en avant l’étroitesse de ma taille. On dirait une tenue des années cinquante. J’accompagne le tout de talons aiguilles noir. Un collier, une paire de boucles d’oreilles et un maquillage discret. Quand nous sommes prêts, nous nous engouffrons dans un taxi et partons en direction du centre-ville. J’essaye de savoir où il m’emmène mais il reste absolument muet. Soudain le chauffeur s’arrête devant une galerie d’art. Je suis surprise, nous n’allons que trop peu dans ce genre de lieu. Il me sourit et me tend un prospectus. Je lis dessus un nom qui ne m’est absolument pas familier, puis dessous « photographies d’art Shibari » L’image qui est sur ce prospectus est sans équivoque. Une femme est enveloppée totalement de corde, couchée a même un sol poussiéreux. L’image est belle. L’expression d’abandon de cette femme est sublime… Nous entrons. Il s’agit du vernissage de l’exposition. Il y a beaucoup de monde et j’en suis intimidée. Luc me propose d’aller nous chercher une coupe de champagne, j’accepte volontiers. En l’attendant je pose mon regard sur ...
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