Clara, ma "marraine".
Datte: 06/06/2019,
Catégories:
fh,
fbi,
amour,
volupté,
69,
champagne,
ecriv_c,
Jean-Pierre, consultant, en déplacement, tombe amoureux d’Ingrid, Laure de son vrai prénom, une escort-girl occasionnelle qu’on lui a fait rencontrer comme un « cadeau ». Resté sur sa faim, cherchant à la revoir, il participe à une soirée mondaine en compagnie de Clara, une amie et collègue d’Ingrid. Clara, en fait bisexuelle, lui apprend que Laure est homo… et attire Jean-Pierre chez elle, en laissant son amie dans les mains de son « client », un invité de la soirée. Le lendemain matin il rentre à son hôtel et trouve Ingrid dans sa chambre. Elle s’y est réfugiée suite à un incident, son client devenant trop entreprenant. Ils passent la journée ensemble, sans sortir, et se découvrent l’un l’autre à travers des jeux amoureux inattendus et tendres. Laure, partie, s’installe par peur chez Clara. Celle-ci invite alors Jean-Pierre à les rejoindre pour dîner le lendemain soir… En route pour me rendre au dîner chez Clara… La revoir, ainsi que Laure qui s’y est réfugiée, me comble de joie… Mais j’éprouve une sourde inquiétude. Toute la journée j’ai songé à cette soirée : que vais-je y trouver ? D’abord « mes deux femmes », et j’en souris. Oui, deux. Enfin presque… L’une, ultra libérée, l’autre ultra complexée ou quelque chose du genre. L’une brune, l’autre fausse blonde… Mais toutes les deux fort belles et « hors normes » sur bien des plans. Ensuite, éventuellement, un problème, des problèmes : que se sont-elles dit exactement ? Et puis, et surtout, Laure… Après l’incident de la ...
... soirée du consulat, sa peur, notre journée tendre d’hier avec ses surprises… Mon amour qui se confirme pour elle. Ah ! Et peut-être l’idée de Clara d’une « partie » à trois ! Le guet-apens n’est pas exclu… Bah ! On verra. Comme j’arrive en bas de l’immeuble je remarque que Laure est déjà là, appuyée sur le mur du hall de l’entrée. À voir sa tête, la mine défaite, sa pâleur, je comprends qu’il y a un souci… — Je t’attendais, j’ai des choses à te dire, graves ! me dit-elle en baissant les yeux. Interloqué, la tenant par les épaules, je l’entraîne dans ma voiture. Elle a le cœur gros, a du mal à parler. Rapidement, tout en me tenant la main, elle me fait part qu’il y a des suites à l’événement du consulat. Le type qu’elle a frappé fait des histoires. L’affaire dépasse maintenant l’agence pour qui elle travaille et « mousse » plus haut dans les sphères diplomatiques… Au point qu’elle doit envisager – en fait, on lui a suggéré explicitement – de partir de cette ville, voire de changer de métier ! Et ce sans délai… pour calmer le jeu et éviter tout problème. Elle pleure maintenant, doucement, le dos collé à la portière. — J’ai préparé mes affaires… je dîne vite avec vous, et je m’en vais. Je suis catastrophé ! D’un coup tout s’écroule, notre belle histoire qui n’attendait que de nouveaux épisodes doux et tendres. — Mais où vas-tu ? Qu’est-ce que tu vas faire ? Explosé-je ! Et nous dans tout ça !? Sa main me serre davantage, à me faire mal. — D’abord chez mes parents… Et puis j’ai des ...