Clara, ma "marraine".
Datte: 06/06/2019,
Catégories:
fh,
fbi,
amour,
volupté,
69,
champagne,
ecriv_c,
... ok ? C’est clair. Pas d’états d’âme la gamine… Ou plutôt elle les assume à sa façon. Elle s’approche et m’embrasse aux coins des lèvres. Elle ronronne, pose sa tête sur mes cuisses et me regarde amoureusement. — Tu es aussi un peu à moi, non ? Ton trop-plein d’amour donne-le moi… Je te le rendrai au centuple. Mes doigts lui caressent les cheveux. Je suis bien, malgré cette boule à l’estomac qui ne me quitte pas. Je pense qu’aimer Clara c’est un peu retrouver Laure. Enfin construire cette idée… chacun y trouvera son compte. Nous décidons d’aller nous coucher, comme un couple constitué. Une fois nus, serrés l’un contre l’autre, après un chaste baiser, nous nous endormons comme frère et sœur. Croyez-nous, nous n’avons pas eu le cœur à jouer… Commence alors une vie particulière. Rythmée suivant l’emploi du temps de Clara. Qui rentre le soir ou qui ne rentre pas, ou tard, et donc je dîne chez elle ou à l’hôtel, prévenu souvent que quelques heures avant. De la même manière j’y dors ou pas. Patrick, le patron de l’hôtel, en devient fou : — Tu brûles la chandelle par les deux bouts, me dit-il, accablé. Le plus drôle étant que je dois assurer le ravitaillement et parfois la cuisine… Je deviens « l’homme à la maison », compagnon d’une femme au planning incertain. Ce dont je ne me lasse pas, c’est le scénario quasi classique de nos soirées, quand elle rentre pour l’heure du dîner, courses faites par moi, cuisine, enfin cuisine approximative, préparée par moi aussi. Bien sûr, table ...
... mise, appart rangé… mais pas encore la poussière, ça non ! Donc arrivée de la star, soupirs « quelle journée, tous des cons… », star, parce que toujours superbement vêtue – par l’agence – et coiffée. Me voyant – il ne me manque plus que le tablier – elle se jette dans mes bras environnée des odeurs diverses des lieux qu’elle a fréquentés, des gens rencontrés. Puis salle de bains, avec : — Je n’en ai pas pour longtemps, sers-nous un apéro… Je sers, bien sûr, les apéros, j’entends la douche couler, puis des bruits de tiroirs, de portes de placards. Et enfin la récompense de tant d’attente. Son entrée dans le salon, entrée qui est toujours une surprise. Une surprise car elle a le chic, pour notre soirée en tête-à-tête, de s’habiller « inattendu »… ou presque déshabillée, se renouvelant chaque fois. Je préfère, et de loin, les compositions suggestives faites de transparences, de sous-vêtements entrevus, de soupçons de cuisses gainées de bas, de seins perçants le tissu… Elle le sait et en use… Il est vrai qu’elle a en charge de me materner, et en abuse ! Après la vue, c’est au tour du goût, du toucher et de l’ouïe, quand, parée, elle vient m’embrasser, m’invitant à la caresser. Les murmures de sa voix un peu grave et éraillée finissant de me mettre en condition… Un pur bonheur. Clara jouant tour à tour la femme-enfant, la femme-femme. Le repas ensuite que nous partageons, pour lequel j’ai droit à ses compliments hypocrites. Toujours une chaude ambiance, amicale ou amoureuse, complice. ...