Une soirée agitée
Datte: 06/06/2019,
Catégories:
fh,
voisins,
pénétratio,
... l’ordre. Soudain, un bruit familier, la porte d’entrée qui s’ouvre. — Bernard, tu es là. C’est moi Nadège.— C’est toi. Tu es revenue, oh, que je suis heureux. Viens vite dans mes bras.— Pardonne-moi, tu as raison, sans toi je n’étais pas bien. Bernard la prend dans ses bras, l’entraîne dans la salle de séjour. Il est affolé, Carine qui est encore ici ! Pendant qu’il enlace sa partenaire, il entend un claquement discret, la porte d’entrée vient de se refermer. Intérieurement, il pousse un soupir de soulagement. Carine a pris beaucoup de précautions pour sortir. Elle remonte par l’escalier, honteuse d’avoir perdu la tête, son partenaire a trop bien compris la leçon. Pourvu qu’il ne prenne pas sa défaillance pour une invitation ou une autorisation à recommencer. Arrivée devant sa porte, elle essaie de l’ouvrir, elle n’est pas verrouillée. Sans bruit, elle entre, sans éclairer. Il fait frais dans l’appartement, mais plus d’odeur. Son premier souci, c’est Myriam. Elle entre dans la chambre, la petite dort tranquillement, tout est en ordre. Puis elle se dirige vers la leur. Doucement elle pousse la porte. La légère clarté qui passe entre les volets, lui montre le lit vide. Mon dieu ! Il est parti en laissant la petite seule ! Affolée, elle allume dans la chambre, le couloir, la salle de séjour en pleurant et gémissant. Tout est en ordre, à croire qu’elle a eu une hallucination tout à l’heure. Immobile, dans le fauteuil, Thierry est là. — Ne crie pas, tu vas réveiller la petite, lui ...
... dit-il.— Tu n’es pas couché ?— Non, je t’attendais, je savais bien que tu ne pourrais pas rester dehors longtemps de cette heure-ci et par le froid qu’il fait.— Oui, j’ai tourné, tourné, et puis je suis revenue comme une conne. Mais, ce n’est pas pour toi, c’est pour la petite.— Tu veux manger quelque chose ?— Non, je n’ai pas faim, d’ailleurs il ne reste plus rien, vous avez tout pris. Je vais me faire un café.— Mais non, viens dans la cuisine. Il s’est levé, la prise par les épaules. Dans la cuisine, deux bougies brûlent éclairant la table disposée pour un tout petit repas d’amoureux confectionné avec les restes. Elle sourit, même présentation que chez Bernard. Son mari s’est débrouillé pour récupérer de quoi préparer une petite collation. — Non, je n’ai pas faim, je ne veux rien.— Mais tu n’as pas mangé depuis midi, il faut que tu te nourrisses ! Alors, il lui quitte son manteau, lui recule sa chaise, comme au restaurant. Elle est émue de voir ce gros pataud faire de tels efforts. Et le cérémonial de l’étage inférieur se renouvelle, mêmes prévenances, même gentillesse, ce qui la fait sourire. Se méprenant, son mari croit comprendre qu’elle lui accorde son pardon. Le repas fini, il la prend par la taille, l’embrasse. Elle se laisse manipuler et ils partent heureux dans leur chambre, se réconcilier sur l’oreiller. *** Il gèle ce soir. Thierry rentre en vitesse dans le hall, attend l’ascenseur. Un jeune de son âge vient à côté de lui. Il a encore sa salopette de travail avec ...