1. Inconnue familière


    Datte: 07/06/2019, Catégories: fh, inconnu, handicap, telnet, amour, fsoumise, jalousie, massage, Oral pénétratio, jeu, yeuxbandés, nonéro, mélo, historique,

    ... lamentablement jeté Paul au détour d’une discussion à propos de l’Amour, un peu trop philosophique à mon goût. Mon « pseudo » Myosotis69 ne fait pas de moi une fleur bleue. J’ai cru que Jacques ferait l’affaire. C’était un « nain » (mon critère, c’est 1,80 m ou plus). M’enfin, l’apparence ne compte pas pour ces choses-là, même si je préfère me satisfaire, et pas me contenter. Son allure athlétique et son assurance avaient fini de me convaincre qu’il serait parfait pour développer et explorer des jeux encore inconnus pour moi, et sans attaches, parce que lui ne sait pas ce que c’est. Malheureusement, le sexe non plus il ne sait pas. Enfin si, il sait pour lui, mais pas pour moi. Il aimait jouir, mais pas me faire plaisir. Il était si Charismatique, Orgueilleux, Narcissique, Nuisible, Arrogant, Rancunier, Dominateur. Bref, ciao le connard. Tiens, un message de « Pierre » : — Bonjour Myosotis. Joli nom. On ne peut que s’en souvenir…— Oui, tout juste. Et vous, « Pierre » ?— Oui, je sais c’est banal mais si on se trouvait là pour être original, ça se saurait. Surprise, je me disais qu’il avait raison. Je ne sais plus comment ça s’est poursuivi, direct et détaché il m’intriguait autant qu’il m’excitait. Malgré quelques brefs entretiens téléphoniques, mails et tchats, je ne connaissais rien d’autre de lui que sa voix étrange et la vague idée que je me faisais de lui d’après ses descriptions succinctes. J’ai accepté de le retrouver à l’hôtel. 13 h, sms : Je monte, toque à la porte ...
    ... qui s’ouvre : personne. Je m’avance lentement dans l’obscurité, dépose mon sac, ôte mon trench-coat, découvrant mes dessous carmin, comme scénarisé. Une main saisit délicatement mes hanches, je sens une chaleur qui se rapproche, un souffle dans mon cou, une caresse dans mon dos, un tissu qui glisse sur ma peau, s’enroule autour de mon cou. L’adrénaline s’emballe, moment de panique, frayeur furtive, (« je contrôle, je contrôle »)… Non, il ne serre pas. Mes yeux à présent bandés, son corps nu collé au mien, il me retourne face à lui. M’embrasse tendrement, aussi léger et doux que la soie. Ses lèvres tatouées sur ma peau, je frissonne. Ses mains appellent les miennes aux caresses : il est doux, mais pas gras. Pas tout à fait light non plus. Grand et ferme. Passée la frontière des effluves artificiels, je sens une essence familière. C’est étrange. Un temps… Silence. Un ange passe… Guidée, à pas hésitants, une pression sur mes épaules m’incite à m’asseoir sur le bord du lit. Je bascule en arrière sous ses caresses aussi voluptueuses que délicieuses. Mes mains se perdent dans son épaisse crinière, mes reins appellent les siens. Doucement, il s’empare de moi, me remplit d’attention. La sensation naturelle que je lui appartiens, comme jamais à un autre, me submerge. Je me sens possédée ; vulnérable. Je réalise que le coït n’est plus seulement sexuel. C’est différent, je lâche prise. La chaleur intense qui m’envahit, comme la lave d’un volcan, je bouillonne soumise à son étreinte, aussi ...
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