1. Inconnue familière


    Datte: 07/06/2019, Catégories: fh, inconnu, handicap, telnet, amour, fsoumise, jalousie, massage, Oral pénétratio, jeu, yeuxbandés, nonéro, mélo, historique,

    ... », pas question, ils n’ont ni goût, ni texture. Ce dont je suis sûre, c’est que je les préfère natures. Perplexe, je termine mon Danone, sur cette réflexion pleine d’intérêt pour moi, comme si c’était une révélation ! Ces brefs moments de solitude, à l’heure du déjeuner, sont des instants propices à ressasser une quantité de souvenirs et de questions sans importance… quand je n’ai plus de sous pour aller« shopper ». Et aujourd’hui, c’est le cas. J’ai fermé l’agence pour une heure. Ma petite« déjeunette » terminée, je tue le temps à chopper sur ce site marqué par la pomme du pêcher divin, à la recherche de rencontres sans engagement. Je suis hôtesse d’accueil. Mes parents me voyaient carriériste, business woman. Un métier « noble » comme ils disent, et plus honnête, parce que « les secrétaires sont toutes des putes ». Mes parents : des Bidochons en puissance. Les chiens ne font pas des chats, dit-on, eh bien il faut croire que je suis féline plutôt que Câline (c’est le nom de leur chienne). Quoique je sois chienne aussi ; question de contexte. Je perds moins mon temps à flirter derrière l’écran avant un rendez-vous, qu’avec un type qui me tient la jambe pour obtenir un rencard et me gâche une soirée entre copines (souvent un mauvais coup, en plus !). Avec internet au moins, j’échange et je zappe. Il avait sans doute raison, l’autre, en prétendant que j’étais une pute, à coucher avec Pierre, Paul, Jacques… Avec ce que je sais faire, si je me faisais payer, je serais riche. ...
    ... Quelle conne ! Qui sait, il n’y a qu’un pas à franchir entre hôtesse d’accueil et call-girl. Les profils défilent à l’écran au gré des clics mécaniques de la souris. Et pour cause : je ne suis pas très emballée par ce que je vois aujourd’hui. Les visiteurs, les favoris, les coups de cœurs,… Non, rien de rien. Je repense à ceux que j’ai déjà rencontrés, ceux que je n’ai pas encore, ou pas envie, de rencontrer et ceux que je ne veux surtout pas rencontrer. Je suis entourée de mecs pleinement disposés à satisfaire mes envies libidineuses. À commencer par Antoine, mon coloc’. Je pourrais n’en faire qu’une bouchée si j’en voulais. Tantôt désorbité comme le Loup Tex Avery, lorsque je monte les quelques marches qui mènent à ma chambre ; tantôt transi avec des yeux de merlan frit, quand je lis, studieuse, un bouquin dans le salon. Mes copines sont folles de lui et jalouses de moi. Je reconnais qu’il est canon, ce beau blond aux yeux bleus. De la matière il en a, grisante, pour une écervelée comme moi. On s’adonne parfois à des jeux de mains, jamais vilains, comme des mômes. Dommage, je préfère les bruns. Futile je suis et ça me convient. Peu m’importe de collectionner les aventures avec des mecs de passage, des inconnus, même si je passe pour une salope.Fuck the fake ! : je réalise mes fantasmes, tant que je peux. Et mon jardin secret, je sais le préserver. Et puis, s’enticher, c’est pas mon truc ; les sentiments et les films à l’eau de rose me donnent la gerbe. C’est pour ça que j’avais ...
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