1. Cours particuliers


    Datte: 09/06/2019, Catégories: fh, fplusag, Oral préservati, pénétratio, fsodo, confession,

    J’ai un pot de cocu. Enfin pas vraiment de cocu car je ne suis avec personne actuellement. Mais la chance est bien avec moi. Elle est avec moi et malheureusement a fait défaut au prof titulaire que je remplace, vu qu’il s’est tué en voiture, à peine deux mois après la rentrée. Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres. On m’a dit que je passerai le reste de l’année scolaire à ce poste dans ce lycée. Je suis enseignant, prof de maths et physique, pour les terminales, mais prof intérimaire, remplaçant au pied levé des enseignants absents. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, le lycée est dans un quartier chic avec des gosses de riches. Ils sont comme tous les jeunes de leur âge, celui de passer le bac, mais assez faciles à contrôler. Les parents sont derrière et comme ils veulent le meilleur pour leur progéniture ils suivent avec attention et aident si nécessaire l’enseignant pour recadrer certains. Le coin est trop cher pour moi, les indemnités de déplacement de l’Éducation Nationale ne sont pas celles de ceux qui nous gouvernent. Aussi j’ai trouvé dans un quartier plus populaire une chambre studio où je peux faire un minimum de cuisine. Le midi, je mange à la cantine de l’établissement et si je petit-déjeune chez moi je préfère pour le dîner manger en ville car les odeurs de cuisine impriment mes draps et mes vêtements. J’ai trouvé un café du type « pour routiers » ou je peux dîner pas cher dans une ambiance sympa. Parfois j’y emporte quelques copies à corriger. ...
    ... Le bruit des conversations me fait un fond sonore qui me va bien. Justement un silence étonnant me fait lever la tête. En suivant le regard de mes voisins je remarque comme eux qu’une femme a franchi la porte du resto. Ce n’est pas le fait que ce soit une femme, mais sa tenue et son allure qui la rendent « étrangère ». Elle porte un long manteau, tient un sac à main, la coiffure impeccable, le visage souligné mais pas peinturluré. Une bourgeoise de toute évidence. Une bourgeoise avec ses codes de luxe. Le sac est d’une marque reconnue. Le manteau tombe parfaitement. Après un regard vers la salle, elle se dirige au comptoir et demande au serveur : — On peut dîner ? L’homme grommelle un oui et montrant la salle du doigt marmonne : — Mettez-vous ou vous voulez. Je vous apporte le menu. Un coup d’œil vers nous les clients et puis elle se dirige vers moi. Elle se plante devant ma table, un sourire enjôleur et me demande : — Je peux me mettre à votre table ? Cela ne vous dérange pas ? J’ai horreur de dîner seule. La demande est tellement surprenante alors que de nombreuses tables sont libres que je ne trouve rien à dire qu’un : — Je vous en prie. C’est dans ces moments-là que l’on regrette d’avoir reçu une bonne éducation. Je n’ai pas du tout envie de devoir supporter de la compagnie, surtout une femme, une femme qui doit être de l’âge de ma mère, plus jeune peut-être, une bourgeoise en plus. Même à 25 ans il reste des réflexes durement acquis avec ses parents. — Merci. C’est très ...
«1234...9»