Avec des amies comme ça… (19)
Datte: 12/06/2019,
Catégories:
Trash,
Ma situation ne pouvait être pire, je m’étais fait jeter dehors, avec juste les vêtements que je portais sur moi. J’étais devenu ce qu’on appelle une sans-abri, entièrement dépendante du bon vouloir de mes amies. Pour l’instant, ce bon vouloir reposait surtout sur Victoria. Hélène était repartie me laissant seul avec mon ancienne rivale et je ne savais pas trop ce qu’elle pensait de devoir partager sa maison avec moi. Heureusement, ce n’était pas la place qui lui manquait, son appartement n’étant plus peuplé que d’elle et de son père depuis que son frère était parti pour Paris. Mais devoir habiter avec quelqu’un qui n’était qu’une salope cela pouvait la contrarier. En tout cas elle ne souriait pas. Me faisant presque la gueule tout le trajet jusqu’à chez elle. Alors que l’on arrivait en vue de son pavillon, elle se décida finalement à me parler : « Je vais poser quelques règles, salope. Premièrement, on a une cave en sous-sol, et si tu te comportes mal dans la maison, c’est là que tu iras dormir. Je descendrais un vieux matelas et tu tiendras compagnie aux bestioles qui doivent grouiller en bas. Je frissonnais. « Si je me comporte mal ? — C’est-à-dire si tu ne m’obéis pas au doigt et à l’œil. Compris ? — Oui. J’obéirais… pas de problème. » Je ne tenais vraiment pas à la contrariée. « Bon. Et il y a mon père… Il est sympa, et il m’aime beaucoup... – elle me jeta un regard suspicieux- et quand je dis ça, ce n’est pas à la façon du tien… » Après qu’elle m’ait vu me faire baiser ...
... par mon propre père il n’y avait pas grand-chose à dire pour ma défense. « Oui bien sûr. — Je baise pas avec les membres de ma famille moi. Faut vraiment être la dernière des garces pour faire... T’as pas honte ? — Si... — Et ça t’empêche pas de baiser... T’as vraiment le vice dans la peau, je me demande comment je fais pour supporter ta présence... Tu devrais être là à me lécher les pieds, à quatre pattes comme une chienne... » Fallait-il que je me mette à quatre pattes ? Comme elle semblait attendre quelque chose, c’est ce que je fis. Je posais mes mains au sol, et commençais à tirer la langue prête à lui nettoyer ses chaussures si c’était ce qu’elle désirait. Mais je sentis une main me tirer par les cheveux, je réprimais un cri de douleur. « Pas maintenant sale conne ! Tu ne comprends rien de rien… Je me demande s’il t’arrive de penser à autre chose qu’à la prochaine fois que tu te feras fourrer… Elle secoua la tête avec mépris puis repris, donc je disais : Mon père ; il va falloir qu’il accepte de recevoir une squatteuse chez lui et au débotté. Alors même s’il veut me faire plaisir il faudra lui donner une raison valable. — Oh ! Euh… disons... que ma maison a brûlé ? — T’es vraiment conne, hein ? Il vérifiera et puis pourquoi tu ne resteras pas avec ta famille dans un hôtel ou chez des cousins ? Non, moi j’ai réfléchi et j’ai trouvé l’excuse idéale. Ça ne sert à rien que je t’explique, tu ne comprendrais pas avec ta cervelle de piaf… Dis-toi que tout ce que tu as à faire ...