Avec des amies comme ça… (19)
Datte: 12/06/2019,
Catégories:
Trash,
... salope ! Normalement c’est moi qui fais la cuisine. Quand papa s’y met, c’est immangeable. Mais vu que t’es là à glander, c’est toi qui t’occuperas de la popote dorénavant. » Son ton ne souffrait pas la contradiction. « Bien sûr ! Normal. » J’allais donc en cuisine et commençais à faire l’inventaire du frigidaire. Pour un premier jour, je préparais quelque chose de simple, même si ce n’était pas de la grande gastronomie au moins j’éviterais de faire de trop grosses bourdes. Je passais quelques fois dans le salon pour demander à André où étaient les couverts et les condiments. J’étais complètement absorbée par mes poêles et casseroles et sursautais quand une main se posa sur l’épaule. « Salut euh… C’est Cécile, c’est ça ? — Oui Monsieur. — Alors il paraît que tu es malade ? — Oui… Mais ne vous inquiéter pas ce n’est rien de grave. » Il y eut un petit silence gêné, puis le père de Victoria reprit sur un autre sujet : « Tu sais, j’ai été marié. — Ah… Non… je l’ignorais. — Mais ça fait longtemps que ma femme m’a quitté. Tu te demandes pourquoi Victoria est restée avec moi. Normalement c’est avec leur mère que les enfants restent. — Euh… je sais pas… — Eh bien, c’est que sa mère, ma femme, était une vraie garce. Même le juge l’a dit. Enfin, il ne l’a dit comme ça, mais c’était l’idée. J’ai souffert à cause de cette pute, je peux te dire… — Je suis désolée… mais euh… — Oui, depuis j’ai évité de me remarier, tu peux me croire, je n’avais aucune envie de revivre le même calvaire... ...
... Et la vérité c’est que depuis mon divorce j’ai peur des femmes, de leur méchanceté, de leur sadisme… Il n’y a vraiment que Victoria, ma fille adorée qui est un ange. Je me rappelais quelques actions de sa fille qui s’il est vrai qu’elle m’hébergeait avec générosité, n’empêchait pas qu’elle fût capable de de quelques tours pendables, voire de faire preuve de sadisme. « J’en suis sûr. — Alors tu vois, c’était pour te dire que je ne veux pas de cruauté ici. — Bien sûr ! Je ne poserais aucun problème. — Oui. Victoria m’a dit que tu étais une gentille fille. Tu avais que de simples problèmes d’inhibition c’est ça ? — Euh oui. — Je vois ce que c’est… Tu préfères être à poil. Entre nous, ça ne me pose aucun problème. — Euh… Comment ça ? — Ben, mets-toi à poil, ça ne me choquera pas. Vraiment. — À d’accord, mais ce n’est pas quelque chose de fréquent… Je peux me retenir, hein… — Allons ! Pas de fausse pudeur, tu vas me vexer... Je vais même croire que tu ne me prends pas au sérieux, ha ha ! — Ha ! Ha ! » Mais je riais jaune. Paul s’approcha de moi. Je comprenais que sa femme l’ait laissé tomber et soit allez voir ailleurs ; peut-être qu’il y a dix ans il avait meilleure mine, mais maintenant ce n’était qu’un buveur de bière gras du bide et au trois-quarts chauve. Et puis il était mal rasé, je me demandais s’il était au chômage. Je sentis qu’il tirait sur mes vêtements... swqsla « Allez, retire tout ça. Ça ne te sert à rien. — Non, s’il vous plaît… — Je croyais que t’aimais pas dire ...