54.10 Docteur P’tit Con et Mister Classe
Datte: 16/06/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... élégant avec une tenue pareille ; mais moi, je vais être non seulement hyper classe avec, mais en plus je vais être ultra sexy, et même réussir l’exploit de faire ressortir mon côté « p’tit con » ; un « p’tit con » avec une chemise élégante et une cravate (délicieux oxymore) ; déjà, mon dernier tatouage va quand même dépasser ; ensuite, il suffit de desserrer un peu le nœud, de laisser le dernier bouton ouvert ; je laisse ma bonne petite gueule à hurler armée en permanence de mon regard charmeur et de mon sourire incendiaire… et hop ! Le tour est joué… ». Oui, le tour est joué : voilà Docteur P’tit con et Mister Classe dans une seule et unique bombasse. Le bogoss disparaît une minute à l’intérieur et réapparait avec un plateau chargé à bloc qu’il décharge presque entièrement à une grande table ; à l’exception d’un verre et d’une petite bouteille qu’il vient déposer devant moi. Pendant qu’il se penche vers moi, mon regard tombe tout naturellement dans ce petit triangle de peau mate au-dessus du nœud de cravate un peu desserré ; c’est délicieux d’observer les mouvements de sa pomme d’Adam sous la peau couverte de quelques poils de barbe ; j’arrive même à entrevoir son petit grain de beauté si mignon, si adorable, si sexy ; tout comme il l’est, sexy au plus haut degré, le haut de son tatouage sortant du col de la chemise et remontant à la verticale vers l’oreille. Mon bobrun est super classe dans sa tenue habillée, mais il dégage en même temps un truc vraiment animal, comme ...
... une odeur de mâle baiseur : un baiseur classe, brûlant. Putain, qu’est-ce que j’ai envie de lui ! « Voilà, monsieur est servi ! ». « Merci, monsieur… ». J’aimerais tant qu’il puisse rester un peu avec moi. Prendre un verre avec moi. Je rêve. D’autant plus que la terrasse est bondée et que le bogoss semble seul à cette heure de la journée. « Eh merde, il me faut encore courir… je reviens… » fait le bobrun sur un ton agacé, alors qu’une main vient de se lever à une table à l’opposé de la terrasse. Dommage. Je me console en appréciant à sa juste valeur l’incroyable l’évolution de mon bobrun, dans ses attitudes, ses gestes, sa façon d’être, son comportement vis-à-vis de moi : il n’y a encore pas très longtemps, s’il m’avait surpris en train de « roder » autour de la brasserie, il m’aurait regardé en travers, ou même carrément jeté ! Et là, il me fait installer en terrasse, il m’offre à boire, il a l’air content de me voir. Je le regarde repartir et j’en profite pour me pencher sur l’« envers du décor ». Côté dos, la chemise redessine tout aussi divinement sa plastique : le col immaculé frôle par moments la naissance de ses cheveux bruns, souligne le V de son torse, la ligne de ses épaules. Parfois, lors de certains mouvements, lorsqu’il se penche sur une table pour récupérer des verres, par exemple, le tissu se tend sur ses omoplates, envoyant de très belles images de son dos puissant, laissant parfois furtivement entrevoir les mailles brillantes de sa sexy chaînette de mec. Et ce ...