54.10 Docteur P’tit Con et Mister Classe
Datte: 16/06/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... faire des câlins ; l’envie d’en recevoir, des câlins, de me sentir en sécurité dans ses bras puissants ; l’envie de connaître son existence, tout simplement. Chaque « rencontre » avec un beau garçon m’inspire un mélange de toutes ces émotions, un mélange différemment dosé : chaque garçon, c’est une formule masculine unique ; chaque rencontre, un bonheur sans cesse renouvelé. Bonheur tellement puissant, débordant, capable de me faire croire souvent à la rencontre avec la perfection masculine absolue ; illusion passagère, aveuglement d’un instant pendant lequel le charme particulier d’un bogoss fait de lui l’exemplaire unique de l’une des infinies facettes de cette perfection masculine, mais avec son petit « truc » en plus : ce qui fait qu’à chaque fois, la rencontre avec un bogoss est une nouvelle découverte, un nouveau choc, une nouvelle révélation. La séquence est toujours la même : rencontre, bonheur des yeux, la respiration qui s’accélère, le cœur qui s’emballe, le désir impérieux, déchirant, la frustration assommante de ne pas pouvoir aspirer et emporter avec moi l’émotion d’un instant qui semble renfermer en elle la beauté de l’Univers tout entier ; frustration de ne pas pouvoir lui offrir le plaisir inouï que chacune de mes fibres voudrait lui apporter ; frustration de le voir disparaître aussitôt de mon horizon qu’il y est apparu, frustration qui me ronge, qui me déchire. Puis, si la chance m’offre la possibilité de contempler un beau mâle un peu plus longuement, ...
... l’émotion qu’il m’inspire commence à évoluer peu à peu, elle passe par d’infinies nuances, aussi nombreuses et aussi changeantes que les couleurs d’un coucher du soleil. Les minutes avancent, le désir est toujours là, intense, brûlant ; pourtant, peu à peu ma respiration se calme, mon cœur ralentit, la tempête passe ; je ressens une intense sensation de bien-être se répandre dans mon corps, dans mon esprit. Plus je regarde ce garçon, plus je me sens bien, en phase avec moi-même ; tout mon être est envahi par un bonheur et une douceur infinie, par un doux apaisement. Comme après un orgasme. C’est le bonheur de capter, sentir, respirer l’esprit masculin, expérience bouleversante à chaque fois. Une expérience qui ne survit pas longtemps, un désir qui commence à s’évaporer dès que son objet disparaît de ma vue et de ma vie, laissant derrière eux comme une trainée de bonheur indéfini, générique, mais intense, laissant dans mes yeux et dans mon esprit comme un petit arrière-goût de reviens-y. Jamais le fait de regarder une nana m’a provoqué la moindre question, la moindre émotion, la moindre excitation, le moindre désir sensuel, le moindre apaisement : non, rien de rien. Ça doit ça être la définition de pd (oui, quand on l’est, on a le droit de dire pd). Regarder un bogoss, ressentir le désir, intense, déchirant, et me sentir tellement vivant. Pourtant, le désir que je ressens pour mon bobrun éclipse tous les autres. Soudainement, je réalise que pendant que mon esprit était happé par ...