1. Bécassine c'est ma voisine


    Datte: 17/06/2019, Catégories: Mature,

    ... vous arrive ?— C’est cette merde (il semblait que c’était son pire et unique juron) de bécane ! Je n’arrive plus à la faire démarrer. Il faut que je la sorte de là.— Vous affolez pas, vous n’avez qu’à attendre que Jean-Pierre arrive.— Je vais attendre longtemps ! Il est parti pour la semaine.— …— Je ne peux pas la laisser là. Ils annoncent de la pluie.La pluie, c’était pas top ! Sa bineuse était déjà bien enlisée, alors le retirer d’une terre détrempée, ça n’allait pas être cool. N’écoutant que mon bon cœur, je lui criai :— J’arrive ! À deux, on va bien la sortir de là.Je sautai dans un short et je rejoignis ma voisine qui avait persisté dans sa tâche. Mauvaise idée, elle s’était salement entaillé la main, la droite évidemment, avec une des lames de la motobineuse. Je la découvris en pleurs, la main sanguinolente. La coupure spectaculaire – parce qu’elle saignait abondamment – se révéla sans gravité. Je la suivis dans sa cuisine d’été où je nettoyai la plaie, la désinfectai et lui posai un pansement. Quand nous sortîmes, le soleil coquin transperça l’espèce de chasuble informe qu’elle portait pour dévoiler, un fugace instant, sa silhouette. Laquelle, taille fine, hanches marquées, ainsi révélée, même dans cet impossible accoutrement de jardinière, n’était pas si désagréable, voire pas désagréable du tout si affinités. Pour la première fois, je constatai qu’elle avait une poitrine. Ses tétons pointaient, probablement sous le coup de l’émotion et de la douleur. Le vieil ...
    ... admirateur du corps féminin que je suis se réveilla.Cet intermède ne dura guère. Nous suâmes sang et eau pour sortir ce maudit engin embourbé dans dix centimètres de terre. Ben oui, je suis plus à l’aise avec un clavier que dans les travaux de force. M’enfin, nous y parvînmes. Ensuite installés sur la terrasse, nous bûmes une bière en discutant de sujets anodins. Son beauf de mari s’était absenté pour la semaine : il participait à un « important » congrès de pêcheurs à la mouche. J’étais surtout pressé de rentrer pour prendre une douche, car j’avais transpiré comme un goret. Pour moi l’histoire était close, sauf que…**********Alors que je me préparais à une soirée tranquille avec ma liseuse pour compagne de lit, le téléphone sonna. Je ne me précipitai pas pour décrocher. Fin d’aprèm, ça sentait le démarchage téléphonique ; et si, parfois, je délirais avec ces pauvres dames venues d’ailleurs, ce soir je n’avais pas vraiment envie. La sonnerie insistait. Je me résolus à répondre.— Guillaume ?— Oui ?— Janine D… Je voulais encore vous remercier pour votre aide.— Ce n’était rien. Entre voisins, il faut bien s’entraider.— Oui ! Mais quand même, c’était très gentil de votre part.Un blanc comme si elle hésitait à parler.— Avez-vous quelque chose de prévu pour ce soir ?— Pas vraiment.— Pour vous remercier et parce que nous sommes solitaires tous les deux, accepteriez-vous de partager mon repas ?Ça sentait le discours préparé. Solitaire ! Cœur solitaire ! Ça faisait très « Veillées des ...
«1234...14»