54.9 SUITE de "Un beau mâle brun et très très chaud"
Datte: 17/06/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... petits poils bruns naissant qui repoussent, tout mignons ; je mate son torse si intensément que le bogoss en vient même à le remarquer et à me demander : « Qu’est ce que tu regardes ? ». « J’adore ces petits poils qui poussent, c’est beau, c’est sexy… » je trouve bien de lui répondre. Rien de plus que mon ressenti profond, sans filtres. « J’ai pas eu le temps de m’en occuper ce matin, je vais couper ça demain… ». « Mais pourquoi ?!?! » je m’insurge. « J’aime pas… ». « Mais surtout pas, surtout pas… s’il te plaît… tu es grave sexy avec, tu fais tellement mec… ». « Je vais couper… ». « Allez, s’il te plaît, laisse-les pousser un peu… pour voir ce que ça fait… ». « Tu vas pas me dire ce que j’ai à faire… » il rigole. « Non, c’est sur… je te dis juste ce que j’aimerais… après, tu fais ce que tu veux… » je le mets à l’aise, tout en me dédouanant de l’impression de vouloir lui donner des ordres. « On est d’accord… ». « N’empêche que je pense que tu serais encore plus sexy avec quelques poils… encore plus viril… encore plus mec… » je le titille cependant. « Pourquoi, je ne suis pas assez mec pour toi ? ». « Ah, si, grave !!! ». Le bogoss sourit et passe son t-shirt ; puis, il arrache la caquette de ma tête pour la visser sur la sienne. Sur l’instant, je me ressens un brin frustré qu’il la reprenne : pendant une fraction de seconde, j’avais rêvé qu’il me la laisserait. Je le regarde, ébloui par tant de bogossitude, par ce t-shirt moulant bleu intense, par ces biceps prêts à ...
... craquer les manchettes, par ces tatouages apparaissant et disparaissant sous le tissu, par cette chaînette posée sur le coton brillant : bref, par cette panoplie complète du bogoss sexy à se damner. Et lorsque je me focalise sur sa casquette vissée à l’envers sur sa tête, je me dis qu’il n’y a pas de regret à avoir du fait qu’il ait reprise ; il faut se rendre à l’évidence, cette casquette lui va mille fois mieux qu’à moi : définitivement, il faut laisser l’art du port de casquette aux pros de la discipline, à ceux qui savent si bien la porter, à l’envers qui plus est : car une casquette est faite avant tout pour sublimer le côté petit con à bouffer d’un bogoss absolu. Je sais que le temps presse : je ne peux cependant me résigner à le laisser partir sans le serrer une dernière fois contre moi, sans le charger de bisous. « Lâche-moi, je dois y aller… » fait-il, tout en enfonçant une dernière fois ses doigts dans mes cheveux. C’est beau un bobrun qui se laisse aimer. « Tu vas les appeler et dire que tu es malade, je vais te garder chez moi… » je délire tout en tentant de le retenir, vaine tentative, face à ses biceps qui se gonflent pour desserrer mon étreinte. « Tu es pénible… » fait le bogoss en se libérant de mon accolade. « Tu es beau… » je lui lance. Le bogoss me regarde fixement, comme s’il voulait me dire quelque chose. Pendant un instant, j’ai l’impression qu’il hésite à me lancer « Toi aussi, tu es beau ». Mais il en est rien. Déjà il se retourne, attrape la poignée de la ...