1. La Muse (6)


    Datte: 23/06/2017, Catégories: Hétéro

    ... comme l’aurait fait un nouveau-né. Mon sexe transpirait de désir ; le sien n’était plus entre nous : il était juste à l’entrée de moi, je le sentais. Un léger recul ; il était là, entre mes lèvres. Je me redressai. Le vit entrait doucement en moi mais buta rapidement contre mon hymen, c’était prévu. Dans peu de temps, j’allais perdre cette virginité que j’avais tant voulu préserver jusqu’à présent. Je m’offrais à lui, l’amour de ma vie, le plus beau, le premier, le seul et unique, j’en étais certaine. En appui sur mes mains, nos nez se touchèrent. Un doux baiser s’ensuivit ; un doux « Je t’aime… » m’éclaboussa. « Moi aussi, je t’aime. » Je fermai les yeux et reculai sans hésitation : il fallait aller vite pour que la douleur soit la moins forte possible. L’hymen céda. Une violente décharge électrique parcourut tout mon corps, m’arrachant un cri ; des larmes de douleurs tombèrent sur son torse. Il me caressa les cuisses comme pour me réconforter. Son sexe s’enfonçait en moi, je sentais la protubérance de son gland avancer ; je me redressai et m’enfonçai sur lui jusqu’au bout, je voulais le sentir en entier. Assise sur ses cuisses, je restai un moment immobile, le temps que ...
    ... la douleur s’estompe, lui caressant le torse ; il me demanda si cela allait ; je lui dis que oui. Allongée sur lui, avec un énorme baiser d’amour je le fis rouler, lui dessus et moi dessous ; il pouvait à son tour me prouver son amour. Il y mit de la douceur au début, puis sans doute à cause des cet instinct animal qui caractérise le mâle en rut, il me pistonna comme un forcené. Notre manque total d’expérience en la matière fit que lui et moi sommes très – trop ? – rapidement arrivés à l’orgasme. Il fut différent de ceux que j’avais pu connaître avant, ceux de la masturbation : comme au salon, avec Cécile. Au moment suprême, je fus envahie par une tornade de sensations bizarres mais terriblement bonnes. Le lendemain matin, surpris, nous nous sommes réveillés sur la plage, dans les bras l’un de l’autre, une serviette comme couverture et le soleil levant comme témoin. Le reste de cette semaine de vacances fut consacrée à l’amour ; je crois que nous avons passé plus de temps à faire l’amour que tout le reste. Nous avions acquis une grande expérience, nous débordions de bonheur et avions envie et besoin de le montrer ; montrer à la Terre entière que nous nous aimions. [À suivre] 
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