1. Errances


    Datte: 20/06/2019, Catégories: fhhh, fagée, sauna, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, Partouze / Groupe init, nonéro,

    ... qu’une paire de fesses vienne les recouvrir. Au milieu de la salle, une barre de pole dance équipée de menottes pleure d’ennui sous les jeux de lumière. Je termine mon café et décide d’aller explorer les entrailles de cette étrange bête qui se nourrit de la perversion humaine. Je traverse un petit hall desservant d’un côté les douches, le sauna et le jacuzzi, et de l’autre un escalier menant à l’étage. Mes pas me mènent tout d’abord en direction des jeux d’eau et je constate rapidement que je suis la seule âme qui vive dans cette partie du club. Sur la droite, le jacuzzi bulle pour rien. J’ouvre la porte de la cabine sauna et la referme aussitôt : comment peut-on respirer là-dedans ? Sans se brûler les poumons, s’entend ! Je décide de poursuivre mon exploration à l’étage. L’obscurité déjà prononcée du rez-de-chaussée se fait plus oppressante. Seules quelques faibles lumières rouges permettent de distinguer les différentes pièces qui se profilent de part et d’autre d’un long couloir qui serpente. À certains endroits, des ouvertures placées à une hauteur évocatrice exposent leur vacance de chair en vomissant la lumière diffuse de l’intérieur des chambres. Je ne suis pas le seul à hanter les lieux. À cet étage, d’autres hommes-serviettes déambulent en jetant des regards indiscrets dans l’entrebâillement des portes. La première fois que je les croise, ils me regardent comme des loups regardent un autre loup venant rejoindre la meute. Dans ce monde de silence où les regards et ...
    ... les gestes semblent être le seul langage, nous n’échangeons aucune parole. Arrivant dans l’un des innombrables recoins engendrés par les méandres du couloir, je perçois un gémissement aigu et continu, comme la longue plainte de quelqu’un qui se serait coincé les doigts dans une porte mais n’aurait pas la présence d’esprit de la rouvrir. En me rapprochant, je distingue un attroupement d’hommes-serviettes devant une large fenêtre donnant sur l’une des pièces. À l’intérieur de celle-ci se trouve l’origine non pas du monde, malgré le tableau qui s’offre à moi, mais du cri dont j’avais suivi les résonances. Sur la paillasse, une femme d’une soixantaine d’années aux cheveux blonds délavés et au corps overdosé d’ultra-violets se fait saillir en levrette sous le regard dégoulinant de désir de trois hommes qui se masturbent. Parfois, l’un d’entre eux a la bonne idée de fourrer son sexe dans la bouche de la femme, ce qui stoppe pour quelques secondes le hurlement plaintif et repose ainsi mes oreilles. Au bout de quelques minutes, je vois que le mouvement s’accélère. L’homme responsable de cette étrange jouissance perpétuelle sort alors son engin de la vieille chatte aux lèvres pendantes, retire sa capote et la jette dans un seau déjà rempli d’emballages de préservatifs et d’essuie-tout. Immédiatement, l’un des trois autres vient prendre sa place et une scène identique à la précédente commence. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la plainte lancinante se fait à nouveau entendre ...