1. Errances


    Datte: 20/06/2019, Catégories: fhhh, fagée, sauna, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, Partouze / Groupe init, nonéro,

    ... fourrer au premier. Mon verre de Coca est vide, désormais, et une envie de m’échapper de ce lieu me prend. Je me dirige donc vers les vestiaires afin de retrouver mes vêtements, et avec eux un semblant de dignité. Quelques instants après que ma serviette soit tombée sur le sol, un couple d’une trentaine d’années fait son apparition. Lui est bien bâti, habillé avec style. Elle est plutôt jolie. Brune, un corps dessiné par de belles courbes et vêtue d’une robe noire d’où sortent de longues jambes finement galbées. Évidemment, je pourrais faire marche arrière, remettre ma serviette… et retourner grossir la troupe des hommes-serviettes qui vont immanquablement suivre le jeune couple dans les méandres du club en une grotesque farandole, avec pour seul espoir d’être cordialement invités par monsieur à baiser madame… Mais je n’en fais rien. Au lieu de ça, je me rhabille tranquillement, sans un regard pour les nouveaux arrivants, avant de rendre à l’employée les effets du club. Reste une dernière difficulté : réussir sa sortie… C’est-à-dire ...
    ... franchir la porte du club sans tomber nez-à-nez sur une famille revenant de la soirée de préparation au baptême se tenant au presbytère de l’église d’en face ! Pour ce faire, une seule technique : ouvrir rapidement les portes en comptant sur sa bonne étoile et marcher d’un pas rapide et sûr dans la direction où il semble y avoir le moins de monde… Mais après cette escapade hors du temps, j’ai oublié où je me trouvais… Dehors, il n’y a plus âme qui vive, et les rares attardés, pressés de rentrer chez eux, roulent bien trop vite pour prêter la moindre attention à cet homme qui sort du sauna. Bientôt le coin de la rue, et mon hôtel est en vue. Personne ne m’a remarqué, sans doute parce qu’il n’y a rien de remarquable dans ce que je viens de faire… Je n’ai heurté personne, si ce n’est ma conscience qui me rappelle que je dois téléphoner à ma femme dans cinq minutes. Il me faut me hâter : les murs feutrés de la chambre d’hôtel doivent envelopper mes mensonges de leur silence rassurant. Demain, avec un peu de chance, peut-être croirai-je avoir rêvé… 
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